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© AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
Les Lyonnais fêtent leur victoire sur le Stade Français en Top 14 au stade de Gerland, le 11 mars 2017
Lyon, mené de seize points à la 56e minute, a réussi à renverser les Parisien du Stade Français et pris une option sur le maintien en s'imposant finalement 35 à 33 à Gerland au terme d'un match à rebondissement lors de la 20e journée du Top 14.
Ce succès, conjugué à la défaite de Grenoble à Bordeaux (46-14), lui permet de prendre quatorze points d'avance sur le club grenoblois (premier relégable, 13e) et de passer son adversaire parisien pour prendre la 11e place du classement.
De son côté, le Stade Français perd un rang (12e) après avoir raté une belle occasion de décrocher sa première victoire à l'extérieur de la saison et de mettre fin à une série de dix-sept rencontres sans succès en déplacement.
Mené 33-17, pour ne pas avoir su gérer une infériorité numérique (45-55e minute) pendant laquelle ils ont encaissé un 13-0, les Lyonnais reviennent de loin.
Comme contre le Racing, ils ont réagi dans les vingt dernières minutes.
Un essai de Carl Fearns (62, 24-33), transformé, et un autre de Delon Armitage (32-33, 69) avec une pénalité de Lionel Beauxis entre les deux (66) ont permis au LOU de réduire l'écart. Quelques minutes plus tard, Beauxis, a finalement inscrit la pénalité de la victoire (35-33, 73) pour sa première titularisation avec Lyon.
Dominateur en conquête et dans l'occupation, Lyon a peiné à trouver des espaces en première période.
Le LOU a dû attendre une supériorité numérique, après le carton jaune adressé au deuxième ligne parisien, Hugh Pyle, pour marquer un essai de pénalité (7-10, 31).
Diminué par les absences du pilier droit, Rabah Slimani, et du troisième ligne, Sergio Parisse , retenus pour le Tournoi des six nations, le Stade Français a auparavant fait preuve d'un froid réalisme pendant près d'une heure.
Le troisième ligne Sekou Macalou a marqué un essai en coin au bout de cinquante secondes (0-7). A une minute de la pause, Waisea Nayacalevu marquait la copie conforme du premier essai (17-10).
Entre-temps, Jules Plisson avait ajouté une pénalité de cinquante mètres.
Après l'exclusion temporaire infligée à Macalou (45) pour une faute sur Fearns qui filait vers l'en-but, le Stade Français a marqué un essai par Nayacalevu et Plisson ajoutait deux pénalités qui lui ont pourtant permis de prendre une avance qui aurait dû être décisive.