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Deux des plus puissants packs du championnat face à face pour décrocher le dernier billet direct pour le dernier carré: le match Racing 92-Montpellier, dimanche (20h45), a déjà un parfum de phase finale, une semaine avant l'heure.
C'est une sorte de répétition générale, mais pour quelle pièce ? La demi-finale (17-18 juin), pour laquelle sera qualifié le MHR en cas de succès, beaucoup plus aléatoire pour les Franciliens ? Un barrage à domicile le week-end prochain, déjà dans la poche des Héraultais et qui le sera dans celle du Racing 92 en cas de victoire ?
Même si les deux équipes, qui n'ont pas eu un week-end sans match depuis près de quatre mois, préféreraient s'épargner un barrage, notamment pour "couper car nous n?avons pas arrêté depuis très longtemps", dixit l'ailier montpelliérain Marvin O'Connor, peu importe finalement.
Elles abordent ce duel comme le premier match d'une série de trois ou quatre rencontres qui doivent leur permettre de décrocher un premier titre tant attendu pour le Racing 92, de réaliser le doublé Challenge européen-Top 14 pour Montpellier.
"Il n'y a pas de calcul. Nous devons continuer à faire de bons matchs pour être prêt pour la phase finale", a ainsi clamé le pilier héraultais Yvan Watremez.
- 'Une bonne préparation' -
"C'est une bonne préparation pour la phase finale, on le considère vraiment comme un match de phase finale", a abondé l'entraîneur des avants franciliens Laurent Travers qui entend d'abord que son équipe fasse "ce qu'il faut", à savoir gagner, avant d'espérer une contre-performance de Toulon éventuellement synonyme de demi-finale.
"Demi-finale, barrage à domicile ou à l'extérieur, barrage contre Toulouse ou Bordeaux-Bègles... tous les scénarios sont possible. Il y en a tellement que ca ne sert à rien d'y penser. On va s'attacher à faire un bon match contre Montpellier, et quand le match sera terminé on verra quel adversaire on affrontera, et on se réjouira ou pas", a affirmé en écho le troisième ligne Yannick Nyanga .
L'enjeu, pour le Racing 92, est également de poursuivre son redressement (deux victoires en deux matches) opéré depuis la désillusion de la finale de Coupe d'Europe perdue (9-21 contre les Saracens le 14 mai), mais face à une opposition bien plus consistante que Pau et La Rochelle.
"Tout le monde pensait qu'on aurait du mal à digérer cette défaite en finale, et tout le monde, staff comme joueurs, a répondu présent. Montpellier est actuellement l'équipe qui impose son jeu, on va pouvoir se mesurer à elle et on va faire en sorte de répondre présent", a expliqué Travers.
Pas comme à l'aller (7-60 le 19 mars), où le Racing 92 avait explosé avec une équipe largement remaniée. Ce qui ne sera pas le cas à Colombes du MHR, son manager Jake White ayant aligné son équipe-type. La phase finale commence bien dès dimanche.
Les équipes
Racing 92: Dulin - Rokocoko, Chavancy, Vulivuli, Imhoff - (o) Goosen, (m) Machenaud - Nyanga, Claassen, Lauret - Carizza, Le Roux - Tameifuna, Szarzewski (cap), Vartanov
Montpellier: Mogg - Nagusa, Tuitavake, F. Steyn, M. O'Connor - (o) Catrakilis, (m) Paillaugue - Qera, Spies, Ouedraogo (cap) - Willemse, Jac. Du Plessis - Jan. Du Plessis, B. Du Plessis, Nariashvili
Remplaçants
Racing 92: Chat, Brugnaut, Kruger, Barba, Chauveau, Andreu, Javaux, Ducalcon
Montpellier: Ivaldi, Watremez, Tchale Watchou, Liebenberg, Galletier, Wright, Lucas, Mas
Arbitre: Salem Attalah (comité Franche-Comté)