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Maxime Mermoz n'a "pas de raison de partir de Toulon", où il est sous contrat jusqu'en juin 2017, a-t-il affirmé avant le match de Top 14 samedi contre Toulouse pour répondre aux rumeurs l'envoyant dans un autre club la saison prochaine.
QUESTION: Comment appréhendez-vous le match contre Toulouse, qui ne vous réussit guère?
REPONSE: "On est prévenu! L'an passé, au Vélodrome (victoire de Toulouse 34-24), on commence super bien, puis cet essai juste avant la mi-temps nous plombe. Cette année, au match aller, c'était particulier au lendemain de Noël (8-21). Ils nous attendaient de pied ferme et c'était peut-être un moment où nous n'étions pas prêts collectivement. On travaille mieux ensemble désormais et je pense que l'équipe n'a pas envie de revivre ce que l'on a vécu à Marseille, il n'y a pas longtemps face à Clermont (défaite 19-18 le 3 avril) et il y a un an face à Toulouse."
Q: Comment avez-vous vécu le fait de regarder le week-end dernier les demi-finales de Coupe d'Europe à la télévision pour la première fois depuis quatre ans?
R: "C'était frustrant, mais ce sentiment était déjà présent après l'élimination face au Racing (19-16 en quarts). On a analysé certaines choses sur ce match, la page est tournée même si on avait le potentiel pour l'emporter. On n'a peut-être pas assez bien préparé cette rencontre, on a fait des erreurs bêtes mais on ne peut plus revenir dessus. En revanche, il ne faut plus reproduire les mêmes erreurs. On est dans le vrai, on a les armes et les moyens d'aller plus loin en championnat. Il ne nous manque pas grand chose, peut-être plus de réalisme pour pouvoir appuyer quand on arrive à se procurer des occasions. Le dernier match (victoire 25-9 à Pau) est représentatif, avec cinq-six actions d'essais (non concrétisées)... à nous d'être plus tueurs."
Q: Le RCT vit-il une fin de cycle, avec également le départ du manager Bernard Laporte en fin de saison?
R: "Ce n'est pas une fin de règne. Si on analyse le match (contre le Racing 92), c'est plus nous qui avons fait les erreurs qu'autre chose. Ce n'est pas la fin de quoi que ce soit. On a gagné des titres sur le fil, mais aussi perdu des matches comme cela. On était habitué à ce que ça bascule dans notre sens, là ça n'a pas été le cas. Toutes les équipes travaillent et sont armées, on n'a jamais tout écrasé. On s'est battu pour rester dans le haut du classement, d'autres le font aussi, comme Montpellier cette année ou Bordeaux. L'an prochain, il y aura un nouveau cycle avec un nouveau staff. Bernard est toujours là et il reste encore beaucoup de matches. On est à fond sur cette saison. Petit à petit on travaille plus avec le staff de l'année prochaine, Diego (Dominguez) prend, peu à peu, les commandes, mais on essaie d'être dans la continuité."
Q: Que vous a apporté Bernard Laporte ?
R: "Bernard est un manager de groupe qui va à l'essentiel. Dans la philosophie de jeu, il met en avant l'importance de certains secteurs pour gagner des matches. On se rend compte que des petites choses qui peuvent paraître toutes bêtes, faites à la perfection, peu importe la physionomie de la rencontre, (permettent) de gagner les matches."
Q: Votre nom a été évoqué dans d'autres clubs, qu'en est-il de votre avenir ?
R: "Il me reste un an de contrat, j'avais une clause de libération dont la date limite est dépassée désormais. Je ne sais pas où on va bien pouvoir m'envoyer demain (sourire), mais pour l'instant je suis toujours là! Parfois, on peut être en contact de près ou de loin, mais il n'y a jamais rien eu de plus avancé. On a parfois l'impression que des gens de l'extérieur savent mieux que moi ce qu'il se passe dans ma vie! C'est difficile de trouver mieux que Toulon. Ca se passe bien ici depuis quatre ans maintenant. J'espère continuer l'aventure ici, il n'y a pas de raison de partir."