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© AFP/THIERRY ZOCCOLAN
Clermontois et Toulousains engagés dans une mêlée au stade Michelin, le 9 octobre 2016
Les joueurs des clubs du Top 14 refusent toujours de jouer le 24 décembre, comme demandé par la Ligue nationale de rugby (LNR), et entendent "mettre en place une action collective pour faire entendre leur voix" s'ils n'ont pas gain de cause, a indiqué lundi Provale, le syndicat des joueurs professionnels.
Les joueurs professionnels avaient d'abord voté lors de leur assemblée générale annuelle, lundi dans un hôtel près de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), le boycott dans la soirée de la Nuit du rugby, la remise annuelle des prix du rugby professionnel, face à la volonté du président de la LNR, Paul Goze, de maintenir la programmation de deux matches de la 14e journée de Top 14 le 24 décembre.
Ils ont ensuite levé ce boycott après que Paul Goze, présent lors de l'assemblée générale, eut "proposé une alternative ne programmant qu'un seul match" ce jour-là, a fait savoir Provale dans un communiqué.
Ils campent donc néanmoins sur leur position de ne jouer aucun match le 24 décembre, afin de pouvoir tous passer le réveillon en famille, et proposent de programmer la journée les jeudi 22 et vendredi 23 décembre.
"Cela arrange tout le monde: les joueurs, les présidents car les partenaires ne viendront pas dans les stades le 24, et les entraîneurs qui auront le temps de préparer la journée suivante (prévue à partir du 31 décembre, alors que les joueurs bénéficient légalement de quatre jours de repos après la 14e journée, NDLR)", a déclaré à la presse Antoine Battut, vice-président de Provale, avant que le communiqué ne soit rédigé.
"La balle est dans le camp du diffuseur" a-t-il ajouté, soit Canal+, qui réaliserait de bien meilleures audiences le samedi.
"La grogne monte", a déclaré pour sa part le président de Provale, Robins Tchale-Watchou. "On doit désormais jouer le dimanche à 12h30, ils veulent qu'on joue le 24. C'est symbolique, on est attaché à une certaine tradition et la manne financière (des droits télé, NDLR) ne doit pas tout justifier", a-t-il poursuivi.
"La LNR poursuivra dans les jours à venir les discussions sur le sujet avec son diffuseur et les différentes parties prenantes", a réagi la Ligue dans un communiqué.