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Montpellier, fort d'une confiance débordante, vient dimanche (14H25) à Paris pour consolider sa position dans la locomotive du Top 14, face à une équipe du Stade Français inversement rongée par le doute et la morosité.
Rappelez-vous, c'était il y a un an: le Stade Français amorçait alors son décollage vers son titre de champion de France, quand Montpellier se débattait pour une place en phase finale qu'il n'obtiendrait jamais, en conclusion d'une saison chaotique. Que cela paraît loin !
"Montpellier est en pleine confiance. On est passé par là aussi", remarque ainsi le manager parisien Gonzalo Quesada . "Quand la machine marche bien, même quand on fait tourner un peu, on s'attend à voir les mêmes qualités", poursuit-il, un peu inquiet.
Avant d'attaquer la dernière ligne droite de la saison, le MHR peut encore poursuivre un double objectif.
D'un côté, un titre européen, puisqu'il recevra samedi prochain Newport en demi-finales du Challenge. De l'autre, une accession directe en demies du Top 14, à condition de terminer dans les deux premiers de la saison régulière. Une cible qui paraît accessible quand on sait que les troupes de Jake White viennent d'enchaîner six succès en championnat.
- "Les joueurs touchés" -
"Il faut apprécier cette période sans s?enflammer", exhorte l'entraîneur sud-africain. "Mais je pense qu?il est de poursuivre cette série. Je ne veux pas que l?on laisse passer des opportunités en ce moment. La mayonnaise a pris et je veux que cela continue", glisse encore White, qui a retouché à la marge son équipe tout en conservant son épine dorsale.
Les Héraultais surveilleront toutefois la possible révolte parisienne après une terrible claque reçue en quarts de finale de Coupe d'Europe (41-13) face à Leicester dimanche dernier.
"C'était très dur cette semaine", confirme Quesada. "On a choisi d'encaisser ce coup à fond. On a senti les joueurs touchés."
L'Argentin a même choisi de ne pas évacuer une possible relégation du club (12e) qui comptait pourtant 14 longueurs d'avance sur Oyonnax (13e) avant le début de cette 21e journée.
"C'est vrai que c'est un scénario très négatif, il faudrait beaucoup de choses pour que ça arrive", convient-il. "Mais on doit garder ce petit enjeu dans notre tête".
Afin de ne pas se mettre inutilement sous pression avant de recevoir l'USO (7 mai) puis Agen (28 mai au Mans), le Stade Français devra donc trouver la clé à la puissance montpelliéraine. Une solution miracle que cherchent encore bon nombre d'adversaires.