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L'ouvreur sud-africain du Racing 92 Johan Goosen botte une pénalité contre les Ospreys en Coupe d'Europe, le 6 décembre 2014 à Swansea

Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, a menacé vendredi de poursuites judiciaires l'ouvreur sud-africain Johan Goosen qui a entamé un bras de fer avec le club pour être libéré de son contrat.

"Johan Goosen dont le contrat a été très largement réévalué il y a moins d?un an prétend aujourd?hui s?en libérer de manière rocambolesque. Il annonce ainsi aujourd?hui avoir pris la décision invraisemblable d?arrêter sa carrière de joueur pour rentrer en Afrique du Sud fort d?une prétendue embauche pour un rôle de directeur commercial", a accusé M. Lorenzetti, cité dans un communiqué du club.

"Le Racing 92 se réserve la possibilité de donner à un tel comportement toutes les suites judiciaires appropriées tant à l?égard de Johan Goosen que de ceux qui le conseillent", a menacé le président du champion en titre.

"Comme l?ont révélé certains médias, Johan Goosen (...) manque depuis plusieurs semaines à toutes ses obligations contractuelles vis-à-vis du club qui l?a révélé en France. Je n?aurais jamais divulgué spontanément ce différent mais, puisqu?il est rendu public, il me semble essentiel de l?éclairer tant cette dérive parait fondamentale pour l?avenir de notre sport", a ajouté Lorenzetti.

Elu meilleur joueur du Top 14 la saison dernière, Goosen (10 sélections avec les Springboks) est lié au Racing jusqu'en 2020 mais demande à être libéré de son contrat.

Comme l'a confirmé M. Lorenzetti, Goosen a reçu une promesse d'embauche en CDI d'une société sud-africaine qui rendrait caduc son contrat à durée déterminée de joueur et l'onéreuse clause de départ qui y est liée. Plusieurs médias ont évoqué l'envie en réalité de Goosen de rebondir dans un autre club alors qu'il est barré au poste d'ouvreur par Dan Carter ou de rentrer au pays pour se rapprocher de la sélection sud-africaine.