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© AFP/ROMAIN LAFABREGUE
Le centre nord-irlandais de Grenoble Chris Farrell, ballon en main face à deux joueurs du Stade Français, lors d'un match de top 14 à Grenoble, le 28 janvier 2017
Grenoble a démontré samedi soir lors de la 17e journée de Top 14 qu'il n'avait pas abdiqué dans la lutte pour le maintien en renversant le Stade Français (44-22), impuissant face à la spectaculaire remontée iséroise.
Le XV alpin a décroché au Stade des Alpes son 4e succès de la saison en asphyxiant les Parisiens dans le combat, notamment en mêlée, après une entame catastrophique et deux essais encaissés en six minutes.
Grâce à cette victoire ravie avec les tripes, les coéquipiers de Jonathan Wisniewski, auteur d'une prestation étincelante, recollent temporairement à cinq points de leurs rivaux Lyonnais, premiers non relégables. Mais le LOU compte deux matches en moins.
Débordés, les hommes de Gonzalo Quesada , qui s'étaient déplacés en Isère avec un pack décimé par les blessures, ont subi la foudre des Isérois. Ils enchaînent une seconde défaite consécutive après celle concédée lors de la précédente journée face à Toulouse (18-15).
À l'image d'une première partie de saison poussive et d'un Jules Plisson transparent, les "stadistes" n'ont jamais trouvé les armes nécessaires pour contenir les assauts de leurs adversaires, après s'être pourtant ouverts un boulevard vers la victoire.
Surtout, ils voient peu à peu, avec cette 9e défaite en Top 14, s'éloigner leur ambition de figurer à l'une des six premières places du classement et d'accéder aux phases finales.
Le match démarrait pourtant de la meilleure des manières pour le Stade Français, qui inscrivait deux essais en six minutes par Arias et Sinzelle, sanctionnant l'entame manquée des Isérois.
Grenoble perdait rapidement Muldowney suite à un choc mais conservait le ballon sans concrétiser sa domination, stoppé par le mur dressé par son adversaire.
Maintenu à flot par la botte de Wisniewski, le XV alpin trouvait une première fois la faille sur un superbe ballon porté qui escortait Héguy dans l'en-but pour réduire la marque.
Pressé de toute part par son hôte, à l'image d'un Grice plaquant Parisse avec autorité, Paris courbait l'échine mais ne pliait pas, évitant même avant la mi-temps un deuxième essai isérois, refusé par l'arbitre.
La seconde période virait au cauchemar pour des Parisiens plombés par leur mêlée et les doutes. Ils courbaient l'échine à trois reprises, sur des essais d'Estebanez, Mignot et Farrell qui envoyaient le FCG vers ses espoirs de maintien.