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Déjà assuré de participer à la phase finale, Clermont attaque dimanche (16h15) à domicile face au Stade Français, à l'occasion de la 24e journée de Top 14, l'avant-dernière ligne droite d'une fin de saison qui doit lui permettre de soulever son deuxième Bouclier de Brennus.
Cinq ans! Cela faisait cinq ans que l'ASM n'avait pu goûter aux "joies" d'un printemps sans Coupe d'Europe. Piteusement éliminée de la compétition en janvier, elle a fait contre mauvaise fortune bon coeur, profitant des plages de repos pour se relever de deux mois catastrophiques en décembre-janvier et aligner huit succès de rang de début février à fin avril.
Cette série lui a permis d'occuper confortablement le fauteuil de leader du championnat, avec sept longueurs d'avance sur la troisième place, la première de barragiste.
Et donc d'envisager avec sérénité un billet direct pour les demi-finales (17-18 juin à Rennes), qui sera forcément dans sa poche si elle remporte ses deux matches à domicile, dimanche puis lors de la dernière journée face à La Rochelle.
"On a notre destin en main, c'est certain, donc il faut qu'on se prépare par rapport à ça. Bien sûr qu'on aimerait s'éviter le match de barrage: on a trois matches, il faut qu'on fasse le boulot à domicile et qu'on se déplace bien aussi à Toulouse (le week-end prochain)", a déclaré le manager Franck Azéma, qui offrira dimanche à l'emblématique Jamie Cudmore des adieux au Michelin après 11 ans de services rendus.
- 'Grosse émulation' -
Ce sera face à l'ombre de l'équipe qui l'avait battu en finale du dernier championnat (9-14). Ce match, les Auvergnats l'attaquent donc la tête déjà tournés vers leur objectif: conquérir le 24 juin au Camp Nou de Barcelone leur deuxième Bouclier de Brennus (après 2010).
"Il y a une grosse émulation, on sent qu'ils (les joueurs) sont dans l'attente de ces gros moments de fin de saison. Ca se rapproche, il reste un peu plus d'un mois de compétition", a reconnu Azéma, qui a pu de nouveau "bien bosser" la semaine dernière en l'absence de match, finale de Coupe d'Europe oblige.
"C'était l'une des dernières occasions de pouvoir le faire, quelque chose qu'on n'avait pas eu jusqu'à présent (les saisons passées). Mais il ne faut pas s'endormir là-dessus et croire que c'est ce qui va faire la différence. Même si on sait que c'est un facteur important, on en a suffisamment parlé par le passé", a-t-il développé.
Cette fraîcheur physique, indispensable, sera-t-elle néanmoins suffisante pour aller au bout ? "C'est vrai que les saisons sont longues et interminables, donc c'est mieux de ne pas jouer les deux tableaux, a déclaré le demi de mêlée Morgan Parra .
"Mais on pourra se dire (que l'élimination en Coupe d'Europe) a été un mal pour un bien seulement s'il y a quelque chose au bout."