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Castres, porté par un Rory Kockott en verve, va renouer avec les phases finales après s'être qualifié grâce à sa victoire face au Stade Français (35-14), dimanche soir lors de la 26e et dernière journée de Top 14.
En barrages, les Tarnais, qui ont fini la saison régulière à la sixième place avec 71 points, se déplaceront chez le troisième, Montpellier.
Après une saison dernière passée tout près de la relégation, l'entraîneur Christophe Urios aura tenu son objectif pour sa première saison sur le banc du CO: ramener le champion de France 2013 et finaliste 2014 en phases finales, pour lesquelles il s'était systématiquement qualifié de 2010 à 2014.
En ballotage favorable par rapport à Bordeaux-Bègles (7e), qui a perdu à Toulon, les Castrais ont rempli leur mission en venant à bout d'un Stade Français finalement pas si démobilisé que cela pour la dernière journée d'une saison à oublier pour les Parisiens.
Et cette victoire, les hommes d'Urios la doivent en grande partie à Rory Kockott.
Le demi de mêlée international a mis le CO dans le sens de la marche d'entrée de jeu sur deux pénalités (2e, 7e), dont une de plus de 50 mètres, avant de faire dégoupiller le troisième ligne du Stade Français Sekou Macalou, exclu dix minutes pour brutalité (10e).
Réduits à quatorze, les Parisiens n'ont pu empêcher Kockott de s'échapper et de marquer en solitaire un essai de cinquante mètres (13e, 13-0).
Moins incisifs, les Castrais ont laissé le Stade Français revenir dans la rencontre sur une faute de Rémy Grosso - qui a poussé Macalou dans l'en-but castrais, l'empêchant d'aplatir - sanctionnée d'un essai de pénalité (23e).
En difficulté, l'ailier castrais, éloigné des terrains une grande partie de la saison à cause d'une pubalgie, a ensuite commis un en-avant dans l'en-but parisien après une course de soixante mètres (33e) et s'est fait arracher le ballon par Burden sur le deuxième essai parisien (63e).
Mais Kockott a poursuivi son festival en deuxième période, inscrivant un deuxième essai (58e) après être sorti en filou d'une mêlée et avoir tapé à suivre pour lui-même, suivi par Rémi Lamerat (61e), en partance pour Clermont, et Sitiveni Sivivatu (65e), dont les appuis ont mystifié la défense parisienne pour sceller une victoire au doux parfum de phase finale.