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© AFP/PASCAL PAVANI
Le président de Castres Pierre-Yves Revo observe le match contre Toulouse à Ernest Wallon, le 21 septembre 2013
La décision de reporter le match du Top 14 entre Castres et le Stade Français "ne nous gêne pas", a affirmé vendredi le président du club tarnais Pierre-Yves Revol, au cours d'une conférence de presse.
Les matches du Top 14 Castres-Stade Français et Montpellier-Racing prévus samedi ont été reportés par la LNR alors que les joueurs du Stade Français sont en grève pour protester contre la fusion de leur club avec le Racing.
"Le club préfère affronter le Stade Français plutôt que gagner la rencontre sur tapis vert, ce qui n'aurait été ni confortable, ni très glorieux. Ce report ne nous gêne pas. Et je le redis, nous préférons affronter le Stade français plutôt que constater son absence" a souligné M. Revol, estimant qu'il faut "respecter la décision de l'institution".
"Ce n?est pas le moment d?ajouter de la confusion à la confusion. Je crois que les dirigeants du Stade Français et du Racing n?ont pas mesuré l?ampleur de l?émotion qu?allait susciter cette fusion entre les deux clubs et toutes les répercussions que ça allait entraîner", a-t-il ajouté.
Interrogé sur cette fusion, le président castrais a refusé de "délivrer un avis personnel". "Je n?ai pas à me prononcer sur un projet privé même s?il met du désordre dans le Top 14", a-t-il assuré.
Au delà du projet de fusion, M. Revol a déploré le climat "pas très sain" dans le rugby actuel. Et d'appeler la LNR et la Fédération à "renouer avec le bon sens".
"On doit arrêter les querelles d?ego et penser à l'intérêt général avant tout. Les problèmes d?ego doivent passer au second plan et c?est le sens des responsabilités qui doit primer", a-t-il plaidé.
Enfin sur la date où pourrait être jouée la rencontre, M. Revol a reconnu qu'il pourrait "y avoir un problème", les Parisiens étant qualifiés pour les quarts de finale du Challenge européen.
"S?ils vont en demi-finales, il n?y aura aucune date de libre", a-t-il remarqué, constatant que cela "pourrait obliger" à fixer la rencontre "en semaine". "C'est vrai, ça compliquerait les choses, a-t-il conclu.