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Arrivée, recherche d'une maison, adaptation à une vie quotidienne différente: les clubs sont aux petits soins pour installer au mieux leurs stars l'hémisphère Sud comme Carter, Nonu ou Ashley-Cooper, qui s'apprêtent à fouler les terrains du Top 14.
Au Racing 92, qui accueillera vendredi le double champion du monde néo-zélandais Dan Carter , on prévient d'emblée: "Il a beau être le meilleur joueur du monde, on souhaite le traiter comme n'importe quel autre joueur."
Il n'empêche. L'installation d'un joueur arrivant de Nouvelle-Zélande, à quelque 20.000 kilomètres du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), le centre d'entraînement des Franciliens, ne se prévoit pas comme celui d'un Rémi Tales ou d'un Yannick Nyanga , arrivés à l'intersaison mais d'un club français et qui ont donc pu se rendre sur place pour, par exemple, choisir leur future demeure.
Carter a lui bénéficié en l'espèce de l'aide de son compatriote Casey Laulala, déjà au club la saison dernière, et qui a fait office d'agent immobilier avec sa femme pour dénicher la perle rare.
Aux alentours du Plessis-Robinson, forcément, puisque le Racing 92 impose à ses joueurs d'habiter à proximité du centre d'entraînement pour éviter les problèmes de transports, et avec l'aide évidemment du réseau du groupe immobilier Foncia, fondé puis revendu par le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti. Il y trouvera vendredi matin dès son arrivée son paquetage (blazer, tenues d'entraînement, maillots) et la voiture fournis par le club.
- Nonu à l'hôtel -
Battu avec l'Australie en finale de la dernière Coupe du Monde par Carter et les All Blacks (17-34), Adam Ashley-Cooper , recrue de Bordeaux-Bègles attendue jeudi, a lui choisi d'habiter avec sa compagne en plein centre de Bordeaux, ville qu'il connaît "déjà en partie grâce à Internet", explique l'intendant de l'UBB, Alphonse Miralles.
"Il sera dans la même rue que deux équipiers à lui, près d'un bar qui est partenaire du club", ajoute-t-il, notant qu'en "dix ans, avec les salaires qu'ils touchent aujourd'hui, les demandes des joueurs ont beaucoup évolué". "De l'appart classique, on est passé à de belles maisons", appuie-t-il.
Ma'a Nonu , vainqueur avec Carter d'Ashley-Cooper en finale du Mondial, n'a lui pas encore trouvé de maison à Toulon ou ses alentours, où il a posé ses valises lundi en compagnie de sa femme et de ses trois enfants de 7 ans, 3 ans et 9 mois.
"Il va à l'hôtel au début et après il visitera des maisons avec sa femme, puis on l'aidera à emménager au plus vite, comme ça il pourra se consacrer que au rugby", explique Tom Whitford, manager assistant du RCT et relais privilégié des recrues étrangères puisqu'il est Anglais.
- Chavancy, le 'parrain' -
Tout est fait évidemment pour mettre dans les meilleures conditions des recrues qui viennent de très loin et souvent ne parlent pas français. Même si elles peuvent compter sur l'aide de leurs coéquipiers (Henry Chavancy est le "parrain" de Carter), dont parfois leurs compatriotes.
Cela commence par l'arrivée: Whitford est allé accueillir Nonu et sa famille à l'aéroport de Marseille en compagnie du président Mourad Boudjellal, qui a même fait une bise au joueur sur le tarmac. Pour Ashley-Cooper, "ce sera Blair Connor, australien et surfeur comme lui, qui viendra" avec l'intendant de l'UBB.
Carter, sa femme et ses deux garçons (cinq mois et trois ans), seront eux accueilli à Roissy notamment par son compatriote Ian Borthwick, attaché de presse du club jusqu'au printemps dernier et désormais relais des joueurs étrangers, à qui il dispense par exemple des cours de français.
Comme le Racing 92 mais à l'inverse de Bordeaux-Bègles, Toulon ne fait cependant pas appel à une société de conciergerie pour faciliter la vie quotidienne de ses recrues, notamment les démarches administratives. Reste ensuite le principal: l'adaptation sur le terrain.