Happy Birthday : |
© AFP/DIARMID COURREGES
Le N.8 Petrus Hauman mène l'attaque des Brivistes face à Toulon au stade Amédée Domenech, le 4 mars 2017
Brive, qui rêve toujours de qualification en fin de saison, a répondu présent pour s'imposer à domicile devant une équipe de Toulon insipide (15-5), samedi soir, pour le compte de la 19e journée de Top 14.
Le CAB, déjà vainqueur à Mayol en début de saison, n'a jamais tremblé dans cette partie disputée dans des conditions très difficiles avec une humidité ambiante qui a contrarié les plans corréziens.
Sa victoire, acquise grâce à la réussite de ses buteurs, lui permet de revenir à six points de la 6e place qu'occupe le RCT ce samedi soir.
Les Toulonnais, avec François Trinh-Duc placé au centre, une touche défaillante, n'ont pas montré grand chose, se contentant surtout de défendre. Insuffisant pour ramener quoi que ce soit du Stadium.
Brive n'a pas eu à forcer son talent pour faire plier le triple champion d'Europe. Il a juste appliqué la recette maison qui rend son bastion souvent imprenable, à base de combat, de solidarité et de l'alternance pour occuper et limiter les offensives varoises.
Du coup, le premier acte a été largement dominé par des locaux déterminés, offrant de belles séquences malgré la pluie, avec Teddy Iribaren en accélérateur de jeu, mais seulement récompensés par deux pénalités de Gaëtan Germain (20), sorti dix minutes plus tard touché à un genou, et Thomas Laranjeira (40).
Le CAB n'a pas relâché l'étreinte après la pause, poursuivant son travail de sape et mettant les Varois à la faute et leur buteur Laranjeira à contribution pour faire gonfler l'écart (12-0, 55).
On a attendu la révolte des hommes de Mike Ford, elle a été éphémère. Ils ont dû attendre la 66e minute pour bénéficier d'une penaltouche mais la défense des Coujoux a su repousser tous leurs assauts.
Étonnamment, c'est quand il s'est retrouvé à 14 après le carton jaune de Ma'a Nonu que le RCT a trouvé la faille au terme d'un contre mené par Éric Escande avec passe au pied à suivre pour Bryan Habana qui glissait en coin jusqu'à la ligne adverse (74).