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© AFP/NICOLAS TUCAT
Le demi de mêlée Baptiste Serin lance une attaque bordelaise face à Brive à Chaban-Delmas, le 8 octobre 2016
Bordeaux-Bègles, malmené par une équipe de Brive accrocheuse, a remporté une troisième victoire de suite (27-25) au terme d'une rencontre très indécise, samedi, à l'occasion de la 8e journée de Top 14.
Laborieuse, récompensée et enfin héroïque, l'UBB a affiché plusieurs visages pour se défaire d'un CAB, avec un Germain certes sur le banc au début, mais venue faire un coup en Gironde avant la coupure européenne.
Le couperet n'est pas passé pour les hommes de Raphaël Ibanez qui, après avoir été mené de cinq points au retour des vestiaires (13-18), ont su inverser la tendance (27-18, 67) avant de finir sur leur ligne, à jouer avec les pénalités, les cartons jaunes - pour Connor et Maynadier - et le chrono pour éviter de voir leurs visiteurs trop se rapprocher au score.
Il y a eu une certaine logique de voir les Brivistes empocher un point de bonus défensif grâce à cette essai en force de Koyamaibole, enfin récompensé de ses charges massives, après la sirène.
Pour les locaux, ces quatre points de plus les confortent et confirment leur bonne dynamique actuelle au niveau comptable.
Car au niveau du jeu et du contenu, il y a encore beaucoup à dire, avec cette indiscipline qui perdure et qui a failli leur coûter cher, et ces maladresses qui ont retardé leur prise de score.
Pour vibrer, Chaban a attendu une petite demi-heure avec cette touche jouée petit côté avec un départ de Goujon et en bout d'action, un service à plat de Lonca pour Ashley-Cooper qui sprintait sous les perches (13-6, 28).
Cela aurait pu débloquer la partie, il n'en fût rien car Brive toujours aussi accrocheur, s'est montré joueur, avec de belles séquences au près qui ont mis régulièrement les Girondins à la faute et son buteur d'un soir Laranjeira en bonnes positions (5 sur 5) avant que Germain ne prenne le relais de loin (13-18, 45).
De quoi réveiller l'UBB qui entrait en mode alors conquérant, avec un soupçon de chance pour débuter et revenir à la marque.
A l'origine, un coup de pied par dessus de Beauxis que Sanconnie volleyait vers son camp pour ... Beauxis qui donnait à la fusée Connor esseulé pour le deuxième essai en coin (48).
La conquête girondine, retrouvée, donnait à Beauxis l'occasion de creuser l'écart avant que les Corréziens se rebiffent et entament un siège de près de dix minutes jusqu'à l'essai de Koyamaibole.