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© AFP/THIERRY ZOCCOLAN
L'entraîneur du Racing 92 Laurent Labit avant un match de Top 14 à Clermont, le 10 septembre 2016
"L'humain est touché", a déclaré samedi l'entraîneur des arrières du Racing 92, Laurent Labit, après les révélations la veille du journal L'Equipe selon qui des traces de corticoïdes avaient été retrouvées fin juin dans les urines de trois joueurs du club.
Des traces de corticoïdes, produit interdit en compétition sans autorisation médicale, ont été décelées dans les urines de Dan Carter , Juan Imhoff et Joe Rokocoko , trois joueurs majeurs du Racing 92, à l'issue de la dernière finale de Top 14 remportée contre Toulon. Le club a répondu qu'elles résultaient de "traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées".
Labit, interrogé par la presse, est lui revenu sur ce sujet qui a fait les gros titres, samedi après le succès compliqué face au Stade Français (29-22) en Top 14.
"L'humain est touché. Mais si on arrive ensemble à franchir ces étapes, on remerciera tout le monde car je pense que ça va nous rendre encore plus fort", a-t-il ainsi déclaré, après avoir ironisé sur la présence en nombre des caméras. "Ca sent le sang", a-t-il ajouté.
"On ne peut pas être indifférent à ce genre de choses parce que ce sont des choses graves. Quand ça touche des personnes, leur image, leur honneur et leur carrière, ça devient grave", a-t-il aussi déclaré, interrogé sur le fait de savoir si le contexte avait pesé sur la préparation de la rencontre.
L'entraîneur des trois-quarts franciliens, qui a affirmé avoir "passé deux jours très difficiles", a ensuite laissé entendre que le club pourrait engager des poursuites judiciaires dans cette affaire.
- 'Ca ne se passera pas comme ça' -
"On va laisser aller la procédure à son terme (la Fédération devrait rendre sa décision la semaine prochaine, NDLR). Par contre après il y aura une bataille à mener contre toux ceux qui se sont lâchés, qui ne connaissent pas du tout le dossier et sont là simplement pour essayer d'exister car habituellement ils vivent dans un petit bureau", a-t-il ainsi déclaré.
"Dans notre société magnifique, tout le monde veut essayer de se faire connaître et chercher un peu de notoriété. Sauf que bien sûr ça ne se passera pas comme ça", a-t-il poursuivi.
Le demi de mêlée et capitaine Maxime Machenaud a aussi estimé que l'effectif avait été "touché par les choses sorties" dans la presse.
"Le groupe, le club, les supporters, le rugby en général a été touché. Car c'est toujours embêtant que des choses absurdes comme ça soient sorties pour remettre en cause notre travail", a-t-il ajouté.
"On n'avait pas que la tête au Stade Français", a-t-il poursuivi, avant de se féliciter de la force mentale de l'équipe, qui a su l'emporter grâce à un essai à une minute de la fin.
"(L'essai) est peut-être révélateur de la force de caractère, qui a été touché. On a été touché. Mais on a su faire sortir cette rage pour remporter ce match très important", a ajouté Machenaud.