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© AFP/PASCAL GUYOT
Des rugbymen grenoblois accusés de viol par une jeune femme, le club espère une enquête "rapide"
Le président du FC Grenoble, Éric Pilaud, espère que l'enquête sur des accusations de viol visant plusieurs joueurs, après un match samedi à Bordeaux, "ira vite" pour faire la lumière sur une affaire qui impacte "le club, les familles".
"J'espère que l'enquête ira vite", a déclaré Éric Pilaud mardi lors d'une conférence de presse, précisant que les responsables du FCG n'ont "pas été contactés par la police, ni par la justice". "Je ne crois pas qu'un joueur l'ait été", a-t-il ajouté.
Une jeune femme a porté plainte pour viol à Bordeaux contre des joueurs grenoblois, qu'elle a rencontrés en boîte de nuit après leur défaite contre les Girondins. Une enquête de flagrance est en cours sur ces accusations.
"Des joueurs se sont confiés en donnant leur version (...) Le club ni ne les juge, ni n'a à les soutenir pour une affaire privée. Je leur ai dit de se concentrer sur leur défense éventuelle, si défense il y a", a poursuivi le dirigeant. "Je respecte la présomption d'innocence", a souligné M. Pilaud, ajoutant immédiatement: "il est évident que si les faits sont avérés, c'est répugnant, inacceptable et nous en tirerons les conséquences".
Il a tenu à préciser que "le club n'organise pas de sortie en boîte de nuit, ni quand on gagne, ni quand on perd ; on les emmène dîner et on rentre à l'hôtel". "Si des joueurs sont sortis, ce n'est clairement pas professionnel, quand on est un sportif de haut niveau, on a une hygiène de vie, sans parler de la gravité des faits s'ils sont avérés", a insisté M. Pilaud.
Inquiet des "amalgames" possibles et de l'impact sur "les joueurs et leur famille", associés malgré eux "à quelque chose qui pourrait être sordide", Éric Pilaud, très ému, a demandé à la presse du "respect".