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© AFP/OLLY GREENWOOD
Le pilier tongien de Castres Steve Mafi et le talonneur Brice Mach, le 14 janvier 2017 lors du match de la Coupe d'Europe à Northampton
"Ce qui me gonfle parfois, c'est notre indiscipline": le manager général de Castres Christophe Urios a pointé du doigt le principal secteur dans lequel son équipe doit s'améliorer d'ici la fin du Top 14, dont elle dispute samedi contre Montpellier à domicile la 17e journée.
Q: Éliminée de la Coupe d'Europe, votre équipe va pouvoir se concentrer sur le championnat. Dans quel état d'esprit abordez-vous ces dix derniers matches de Top 14 ?
R: "On est là, bien présents, avec un groupe qui n?a pas trop à déplorer de blessés, et nous sommes prêts pour les matches qui nous attendent. On vient de sortir un match référence devant le Leinster (24-24 en Coupe d'Europe, ndlr) et il va désormais falloir prendre des points en championnat. On a cinq déplacements pour cinq réceptions. On sait que notre dernier match à la maison ce sera contre Toulouse (un concurrent pour la qualification, ndlr) et que ça vaudra sûrement son pesant de cacahuètes. Je sens les joueurs très concernés et je fais le constat que nous avons bien évolué dans pas mal de secteurs."
Q: Justement, selon vous, quels sont les secteurs dans lesquels votre équipe possède encore une marge de progression ?
R: "Ce qui me gonfle parfois, c?est notre indiscipline. Je pense notamment au match à La Rochelle (défaite 22-8 le 7 janvier, ndlr), mais aussi à d'autres lors du dernier bloc ou nous n?avons pas toujours été capables de nous adapter à l'arbitrage. Il y a des efforts à faire à ce niveau c'est certain. C?était mieux contre le Leinster. Nous en avions parlé avant la rencontre et le résultat est là. Pour la discipline, il y a parfois besoin d'une piqûre de rappel."
Q: Montpellier était également dans votre poule en Coupe d'Europe. Votre regard sur cette équipe ?
R: "On se connaît tellement bien ! Ce sera la cinquième fois en 240 jours que nos routes vont se croiser. Chacun connaît les forces et les faiblesses de l?autre. Des surprises à attendre ? Oui, il peut y en avoir sur certains lancements de jeu. C?est une équipe dont le jeu est en évolution mais sa force principale, ça reste quand même les ballons portés, une véritable arme fatale. Montpellier inscrit 60% de ses essais après touche. Mais il y a aussi une deuxième arme fatale: le duo d'ailiers, (Timoci) Nagusa et (Nemani) Nadolo. Deux joueurs terribles, pas faciles à contenir. A nous de faire un gros match comme on a pu en faire cette saison à Pierre-Antoine !"