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© AFP/FRANCK FIFE
Scott Spedding, le 18 mars 2016 à Marcoussis
L'arrière du XV de France Scott Spedding est bien conscient "que le public veut voir des résultats" à l'occasion de la première saison complète à sa tête de Guy Novès, qui débute samedi à Toulouse (17h45) face aux Samoa, a-t-il déclaré mardi.
"On a trois gros matches à domicile (les Samoa le 12 novembre à Toulouse, l'Australie le 19 puis les All Blacks le 26 au Stade de France, NDLR). Cela fait un an à peu près qu'on est ensemble, même s'il y a eu des changements en Argentine (en juin). Je sais que le public veut voir des résultats, qu'il y a un gros mois qui nous attend, qu'il faut qu'on gagne des matches", a déclaré Spedding à la presse à Canet-en-Roussilon (Pyrénées-Orientales) où le XV de France est réuni depuis dimanche soir avant le test face aux Samoa.
"La pression s'installe gentiment. C'est normal, c'est un match international. La pression va monter petit à petit et j'espère qu'on va répondre aux attentes de tout le monde, surtout aux nôtres", a de son côté estimé le talonneur Camille Chat (20 ans, 4 sél.).
Depuis la prise de fonction de Guy Novès en décembre 2015, les Bleus affichent un bilan de trois victoires pour quatre défaites.
Ils bénéficient avant d'affronter les Samoa de deux semaines de préparation complètes, sans aller-retour dans leurs clubs, un confort de travail inédit offert par la nouvelle convention Fédération/Ligue mais qui selon Spedding ne renforce pas les exigences autour de leurs performances.
- 'Toujours une exigence énorme' -
"Il y a toujours une exigence énorme autour de l'équipe de France, même avant ça (la convention). C'est normal. On est bien conscient que les gens attendent de voir ce qu'on va faire sur le terrain. C'est ça qui va compter", a ainsi affirmé Spedding (30 ans, 16 sél.).
Appelé pour la première fois au sein du XV de France il y a deux ans, l'arrière d'origine sud-africaine s'y sent pourtant toujours "comme un (petit) nouveau".
"C'est un gros mois pour montrer que j'ai envie de faire partie de cette aventure jusqu'en 2019 (et la Coupe du Monde au Japon). Je n'étais pas en Argentine en juin (mobilisé par les demi-finales du Top 14 avec Clermont). Je ne me sens pas comme un leader, j'ai envie de montrer que je mérite ma place", a-t-il poursuivi.
Et s'il devait être un des meneurs de la ligne de trois-quarts, ce serait "par (ses) actions, (son) investissement et pas par les paroles".
"Ce n'est pas à moi de dire aux autres ce qu'ils doivent faire: s'ils sont en équipe de France, c'est qu'ils le méritent", a-t-il développé.