Happy Birthday : |
L'Angleterre et son nouveau sélectionneur Eddie Jones ont obtenu dimanche leur deuxième victoire en deux matches lors du Tournoi des six nations en écrasant 40 à 9 l'Italie, totalement submergée après l'heure de jeu.
Victoires à Edimbourg (15-9) il y a huit jours et à Rome dimanche: Eddie Jones et ses hommes ont fait ce qu'on attendait d'eux en ce début de Tournoi, dont ils prennent la tête devant la France.
Ils peuvent désormais se tourner vers la réception de l'Irlande le 27 février, qui marquera pour le XV de la Rose le retour à Twickenham, cinq mois après sa désastreuse Coupe du Monde.
D'ici-là, l'Angleterre a encore un peu de travail, car avant d'avoir épuisé les Italiens et d'engranger les points lors d'une dernière demi-heure enlevée, la cohérence de son plan de jeu n'a pas toujours sauté aux yeux, terni en plus par quelques imprécisions et pertes de balles.
A la pause, les Anglais menaient ainsi de deux points seulement (11-9), grâce notamment à un essai de Ford inscrit après que l'arrière italien McLean a pris la vague sur une chandelle.
Le sélectionneur français des Azzurri Jacques Brunel espérait s'accrocher au score le plus longtemps possible, mais après leur belle résistance de la semaine dernière au Stade de France (défaite 23-21), ses hommes ont lâché autour de la 50e minute, usés par la puissance des avants anglais.
Les trois-quarts ont alors pris le relais et montré qu'ils avaient des jambes, notamment le centre de Bath Jonathan Joseph, auteur de trois essais en moins de 20 minutes (53e, 58e et 71e).
"La semaine dernière il avait été exceptionnel en défense, cette semaine il a été exceptionnel en attaque", a commenté Eddie Jones .
- Les Italiens manquent de lucidité -
En fin de match, Farrell a ajouté un cinquième essai pour amener les Anglais à la barre des 40 points, régulièrement atteinte ces dernières années face à l'Italie.
Les Italiens ont quant à eux eu la malchance de voir trois joueurs se blesser avant même la pause (Zanni, Garcia et Fuser).
Ils ont surtout souffert en mêlée et commis comme souvent beaucoup trop d'erreurs, comme cette relance complètement manquée et cette passe de Sarto interceptée qui ont entraîné le premier essai de Joseph.
Les Azzurri ont aussi laissé filer quelques points, avec en première période une pénalité manquée par Canna et une autre par Garcia.
A plusieurs reprises, Parisse et les siens ont tout de même réussi à menacer la défense anglaise. Mais l'incapacité de l'Italie à rester lucide quand elle s'approche à moins de 20 mètres de l'en-but adverse et à conclure est un problème terriblement récurrent.
"Notre ambition est d'être compétitifs jusqu'à la fin. On l'a été 50 minutes. On doit donc apprendre à jouer sous pression. Sur leur jeu au pied, on a mal géré. Sur quelques contre-attaques, on a mal géré. C'est là que les joueurs doivent apprendre", a estimé Brunel.
L'Italie n'a donc toujours pas battu l'Angleterre, en désormais 22 confrontations. Les deux équipes ont du travail, mais pas pour atteindre les mêmes objectifs.