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© AFP/XAVIER LEOTY
L'entraîneur des arrières de Toulouse Jean-Baptiste Elissalde
lors de l'échauffement avant le match face à La Rochelle à Marcel Deflandre, le 13 novembre 2016
Le Stade Toulousain n'a "pas le choix" en Coupe d'Europe et doit engranger le maximum de points lors de sa double confrontation face aux Zebre de Parme s'il veut encore y croire, a souligné mercredi Jean-Baptiste Elissalde , entraîneur des arrières.
Q: Vous n'avez pas été récompensés en Coupe d'Europe sur le plan comptable (un nul, une défaite) malgré deux bonnes prestations. Quelles sont les erreurs à éviter face aux Zebre ?
R: "Sur le début de la compétition, au Connacht (21-23) on a les moyens de faire le break et de remporter les quatre points et on se retrouve avec un point à la sortie. Et à la 81e contre les Wasps (20-20), on a les quatre points aussi dans l'escarcelle et on fait un match nul. Donc on passe de huit points à trois, ce qui est souvent rédhibitoire en Coupe d'Europe. Comme c'est une poule ouverte, on espère mais on n'a pas le choix, il nous faut faire un maximum de points pour pouvoir espérer une qualification. L'avantage qu'on a c'est que la pression est moindre car il nous faut jouer un maximum, marquer un maximum et essayer de remporter tous les matches. Sinon terminé".
Q: Avoir renoué avec la victoire face à Brive en championnat vous a-t-il rassurés ?
R: "On a vu un autre visage de notre équipe ce week-end. Il y a eu bien plus d'envie, d'engouement face à Brive que depuis quelques semaines. Je crois qu'avec le retour des internationaux, l'équipe rentre dans une nouvelle dynamique, on va essayer de la faire continuer. J'espère que cela nous sera salutaire pour les deux mois qui viennent parce que cela risque d'être le grand tournant de la saison."
Q: Que pouvez-vous nous dire sur ces Zebre ?
R: "On a vu par le passé qu'il était pour nous difficile de se mobiliser face à des équipes comme ça. Ce qui est évident, c'est qu'ils savent qu'ils nous ont accroché chez eux il y a quelques années (victoire 16-6 de Toulouse en 2014) et donc ils peuvent se dire que c'est possible. A nous de ne pas tomber dans le piège en pensant que cela va être un match qui va rouler tout seul".
Propos recueillis en conférence de presse