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Joueurs ironisant sur Twitter, club moquant les "révélations fortes et fondées" de la radio: 24 heures après les informations de RTL sur l'ouverture d'une enquête sur un pharmacien travaillant avec le club, le Rugby Club Toulonnais a contre-attaqué mercredi sur le ton de l'humour grinçant.
"Après les révélations fortes et fondées de RTL sur le dopage organisé au sein du Rugby Club Toulonnais avec un système bien rodé et discret permettant à nos joueurs de se fournir en produits dopants en pharmacie avec leurs cartes vitales et des feuilles de soin, le RCT a demandé à la radio de la rue Bayard de mettre à disposition ses compétences reconnues afin d?animer au mieux le match de samedi entre Toulon et La Rochelle", lance le RCT dans un communiqué.
"Tout au long de la partie, via l?écran géant du stade Mayol, le service +Enquêtes et révélations+ de RTL usera de tous ses talents pour vous offrir des scoops aussi incroyables qu?inattendus afin de faire de votre après-midi un grand moment d?information pour une véritable plongée au c?ur du journalisme d?investigation", se moque encore le club.
Sur Twitter, plusieurs joueurs se sont aussi amusé aux dépens de RTL. "Vu comme je suis gaulé, je comprends que l'on soupçonne du dopage", a ironisé Virgile Bruni, troisième ligne du RCT.
"Il va vite falloir que je change mon shampooing au stade des fois qu'il y ait une perquisition", s'est amusé le talonneur Jean-Charles Orioli, publiant une photo d'un shampooing... Dop. Le pilier Alexandre Menini a quant à lui publié une photo de son réfrigérateur: "J'avoue... J'avoue tout. Dopage sud-ouest #cèpes #confits #foiesgras #pâtés".
La radio RTL avait affirmé dans un premier temps mardi que l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) "soupçonn(ait) des pharmaciens de Toulon d'approvisionner illégalement des joueurs du RC Toulon en produits", citant dans un premier temps des "antibiotiques, antalgiques, mais aussi stéroïdes anabolisants", avant de rectifier sa liste de produits, évoquant des "antirétroviraux, des inhalateurs contre l'asthme, des antibiotiques" et "des hormones de croissance".
Le procureur de la République de Marseille a confirmé mardi à l'AFP l'ouverture d'une information judiciaire, évoquant le "non-respect de la réglementation du Code de la santé publique en matière de délivrance de médicaments": "On est assez éloigné du dopage", avait affirmé Brice Robin.