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Le Stade Français, joueur mais diminué par les absences et plombé par ses erreurs, s'est incliné sur la pelouse de Leicester (20-33) pour son retour en Coupe d'Europe vendredi à l'occasion de la 1re journée.
Les Parisiens, qui ont concédé le bonus offensif aux "Tigers" sans parvenir à rapporter un point, se mettent en difficulté d'entrée dans cette poule 4. Dimanche prochain, ils n'auront pas le droit au faux-pas à domicile face au Munster sous peine de déjà dire quasiment adieu à leurs espoirs de qualification.
Ils attendaient pourtant ce moment depuis cinq longues saisons. Mais espéraient sans doute se présenter à Welford Road avec toutes leurs forces vives: décimés par les absences (Danty, Plisson, van der Merwe, Bonfils, Sempéré, Burban, Lakafia, Genia...), ils ont encore perdu vendredi soir Julien Dupuy , ancien joueur de Leicester sorti dès le quart de heure de jeu, blessé à une cheville.
Mais ceci n'explique pas totalement la défaite subie. Le Stade Français a en effet beaucoup trop rapidement rendu le ballon aux "Tigers", prenant de plein fouet les vagues de leurs hôtes pourtant longtemps maladroits.
Ainsi, alors qu'ils menaient contre le cours du jeu après un superbe essai de Julien Tomas ballon à la suite d'une action de près de 60 mètres (23), ils ont donné le bâton pour se faire battre, encaissant trois essais en huit minutes, à cheval sur les deux mi-temps, pour permettre à Leicester de prendre le large 17 à 8 (41).
- Et pourtant, de superbes essais parisiens... -
Un ballon perdu par Sergio Parisse dans un ruck a ainsi été à l'origine du premier essai de Vereniki Goneva (33) et un en-avant de Hugo Bonneval après une mésentente avec Parisse a abouti au troisième essai, marqué par de Brendon O'Connor (41).
Et lorsqu'ils ont réussi à revenir à la marque (15-20) après un nouveau bel essai, de Paul Williams (53) après une nouvelle remontée sur plus de 60 mètres mais cette fois sur plusieurs temps de jeu, les Parisiens ont fait preuve d'inattention dans la foulée, Ben Youngs inscrivant un essai de filou en jouant vite une pénalité à quelques mètres de leur en-but (56).
La messe était dite, et le dernier essai, inscrit en fin de match par Julien Arias (76) de nouveau après une belle séquence collective, ne fera sans doute qu'aviver les regrets du Stade Français, qui a échoué proche du point de bonus défensif. Dimanche prochain, il lui faudra bien jouer tout en gommant ces erreurs rédhibitoires à ce niveau qu'il redécouvre.