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© AFP/SYLVAIN THOMAS
Le sélectionneur Jean-Michel Gonzalez
, avant le test-match entre les Bleues et les Etats-Unis, le 22 novembre 2016 à Béziers
Jean-Michel Gonzalez a confirmé dimanche à l'AFP son éviction de son poste d'entraîneur de l'équipe de France de rugby féminin, malgré son bilan sportif, évoquant comme raison ses liens avec l'ancien président de la Fédération française de rugby Pierre Camou.
"Depuis l'élection du nouveau président de la FFR le 3 décembre, nous n'avions pas de nouvelles avec Philippe Laurent (adjoint de Gonzalez) alors que le temps passait et que les filles, qui sont amateurs, devaient poser des jours de congés pour préparer le stage en Corse en janvier", a indiqué Gonzalez à l'AFP.
"Le 26 décembre, j'ai cherché huit fois à joindre la manager générale des Bleus Annick Hayraud . En vain. Le soir, elle nous a appelés tous les deux pour nous dire qu'on était virés. J'ai demandé les raisons, elle m'a dit +j'ai pesé le pour et le contre, vous ne faites plus partie du staff+, c'était aussi clair que ça", a poursuivi l'ancien talonneur international.
En poste depuis 2015, Gonzalez et Laurent n'étaient pas sous contrat avec la FFR comme leur homologue des garçons Guy Novès, mais rémunérés à l'intervention (matches, stages, tournées).
En deux saisons, ils avaient mené les Bleues à la 2e place du Tournoi des VI Nations 2015 avant de remporter l'édition 2016. Ils avaient planifié la saison à venir, chargée avec le Tournoi puis la Coupe du Monde qui se déroulera du 9 au 27 août prochain en Irlande.
Gonzalez estime également payer ses liens d'amitié et de proximité avec Pierre Camou, ancien président de la FFR, originaire comme lui du Pays Basque.
Interrogé sur l'idée lancée par le nouveau vice-président de la FFR Serge Simon de "monter un commando de 6 ou 7 mois" en vue du prochain Mondial féminin, Gonzalez a indiqué que "ça ne veut rien dire".
"Elles sont amateurs, elles bossent ou vont à l'école. On peut monter un commando avec les pros quand on les a tout le temps sous la main et qu'on vit tout le temps avec eux. Les filles payent de leur temps pour venir avec nous", a-t-il conclu.