Happy Birthday : |
© AFP/REMY GABALDA
Didier Lacroix, ancien 3e ligne aile et patron de la régie publicitaire du club de Toulouse lors du match face
à Agen, le 8 mai 2016 à Ernest Wallon
Le président du Stade Toulousain Jean-René Bouscatel a adoubé jeudi Didier Lacroix comme son possible successeur alors que le club a lancé officiellement le processus de désignation de son prochain dirigeant après une saison cauchemar.
"Je pense que Didier Lacroix aurait tout à fait l?étoffe, la compétence, le sérieux et l?expérience, puisque ça fait vingt ans que je travaille avec lui. J?attends de voir les autres candidats, s?il y a des surprises, mais si c?est Didier Lacroix, c?est parfait", a déclaré à la presse Bouscatel, qui ne se représenterait donc pas si l'ancien troisième ligne aile et patron de la régie publicitaire du club "A la Une" se lançait dans la course.
En revanche, Bouscatel, qui préside la club depuis près de 25 ans, a avoué qu'il serait "certainement" candidat à sa propre succession si le président du conseil de surveillance Hervé Lecomte était l'unique candidat.
Interrogé au sujet d'une potentielle candidature de sa part pour prendre les rênes du club, Lecomte avait répondu un peu plus tôt: "cela m'intéresse".
Le club a officiellement lancé jeudi l'élection à sa présidence.
Le mandat du directoire du club "prenant fin le 30 juin 2017", le conseil de surveillance "fait appel à candidatures", a affirmé Lecomte, en lisant un communiqué à la presse après une réunion de près de trois heures de ce conseil.
"Ces dernières devront être envoyées avant le 10 mai 2017 au siège social du club par lettre recommandée et parrainées par trois membres du conseil de surveillance", a-t-il précisé.
Deux ans après le départ de leur manager emblématique Guy Novès, les Rouge et Noir, douzièmes du Top 14, vont manquer les phases finales du championnat cette saison pour la première fois depuis 41 ans.
Une déconvenue historique qui acte le lent déclin entamé depuis 2012, année du dernier des dix-neuf Bouclier de Brennus du club.