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© AFP/Odd ANDERSEN
La star des All Blacks Sonny Bill Williams
pose pour un selfie lors des JO de Rio, le 4 août 2016
La star des All Blacks Sonny Bill Williams , critiqué pour avoir masqué le logo d'une banque au nom de sa religion, a été autorisé à porter un maillot des Auckland Blues sans ce sponsor, a annoncé mercredi la Fédération néo-zélandaise.
"Williams a maintenant clarifié son choix de ne pas arborer sur son maillot de logos de banques, d'entreprises vendant de l'alcool, et de celles de jeu", explique la NZR après avoir annoncé reconnaître les "objections de conscience" de l'ex-centre de Toulon, musulman fervent qui bénéficie d'une clause en ce sens dans son contrat.
En conséquence de quoi, il pourra jouer sans que les marques BNZ ou Investec, le sponsor du championnat, ne soient visibles sur la tenue de son club.
Samedi, pour son grand retour après une rupture du tendon d'Achille lors d'un match de rugby à VII du tournoi olympique de Rio l'été dernier, "SBW" avait recouvert le logo de la Banque de Nouvelle-Zélande (BNZ) avec de l'adhésif sur son col.
Cette décision avait ensuite été critiquée par le Premier ministre Bill English qui s'est publiquement interrogé sur le traitement de faveur dont pourrait bénéficier un joueur par rapport au reste de l'équipe.
"Sonny a des croyances religieuses fortes liées à ce sujet et nous les respectons, assure encore Neil Sorensen, le directeur général de la fédération. Les objections de conscience doivent être fondées et nous pensons que c'est le cas".
"Si un logo sur un maillot peut sembler sans importance pour certains, il est important à mes yeux de bien faire les choses en rapport avec ma foi et j'espère que les gens respectent ça", a ensuite réagi le joueur.
Selon la NZR, Williams devrait pourtant accepter sur le maillot des All Blacks l'emblème du sponsor AIG, parce qu'il s'agit d'une compagnie d'assurance.
Les derniers comptes financiers de la marque américaine montrent toutefois qu'elle gère un portefeuille hypothécaire de 23,5 milliards de dollars américains, sur lequel elle prélève, comme BNZ ou Investec, les taux d'intérêt du marché.