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© AFP/FILIPPO MONTEFORTE
L'All Black Matt Todd résiste au plaquage de l'Italien Edoardo Gori, lors du test match disputé à Rome, le 12 novembre 2016
Piquée au vif par sa défaite de la semaine dernière face à l'Irlande, la Nouvelle-Zélande a brutalement réagi samedi à Rome en écrasant (68-10) l'Italie, absolument dépassée dans tous les domaines.
Les Néo-Zélandais restaient sur une terrible série longue... d'une unique défaite d'affilée. Mais c'était déjà beaucoup trop pour eux!
L'issue du match ne faisait évidemment pas grand doute mais les 40 points encaissés face à l'Irlande à Chicago ont sans doute poussé les Blacks à mettre encore un peu plus de sérieux en attaque et de férocité en défense que ce qui était strictement nécessaire.
Les Italiens l'ont payé de 10 essais encaissés, venus de toutes les lignes néo-zélandaises et de tous les coins du terrain.
La "Nazionale" du sélectionneur irlandais Conor O'Shea a bien fait trois très bonnes premières minutes mais à la quatrième, elle encaissait un premier essai, inscrit par Fekitoa après une mêlée.
A la pause (35-3), les Blacks en avaient marqué quatre de plus, celui inscrit par le pilier Faumuina après une très longue séquence de passes (16e) et celui de l'ailier Dagg après une superbe course diagonale (26e) réveillant un stade Olympique très vite éteint par l'impuissance absolue des siens.
- Nouvelle série -
L'essai de Boni à la 67e minute, inscrit au bout d'une longue course après une interception de Gori, est tout de même venu récompenser l'acharnement des Italiens qui à ce moment-là vivaient un calvaire et voyaient, épuisés, revenir d'incessantes marées noires.
Les 12 changements décidés par le sélectionneur Steve Hansen après la défaite de Chicago et l'absence de la star Beauden Barrett n'ont donc pas vraiment perturbé le jeu des Blacks, impeccablement récité jusqu'au dernier essai signé Sopoaga, à l'exception d'une transformation sur le poteau et d'un ou deux péchés de gourmandise.
Les Blacks devaient rebondir et ils repartent donc sur une nouvelle série. Les Irlandais ont interrompu la précédente à 18 victoires consécutives et il est évident que les Néo-Zélandais n'auront pas la moindre intention la semaine prochaine à Dublin de les laisser leur barrer à nouveau la route.
Ensuite, le 26 novembre au Stade de France, ce sera au tour des Bleus de Guy Novès de se frotter aux champions du monde.
O'Shea souhaite lui bâtir une Italie capable de résister plus longtemps face aux meilleurs. Mais la Nouvelle-Zélande est pour l'instant hors-catégorie et totalement hors d'atteinte pour Sergio Parisse et les siens, battus pour la 14e fois en 14 matches face aux géants du Sud.