Happy Birthday : |
Jonny Sexton, ouvreur-buteur de l'Irlande, vainqueur difficile de l'Italie (16-9), a estimé lundi que son équipe va devoir probablement réaliser "sa meilleure performance sous l'ère Joe Schmidt pour gagner dimanche prochain contre la France".
Alors que tous les clignotants étaient verts depuis le début de la Coupe du Monde pour le XV du Trèfle, le succès poussif obtenu dimanche à Londres contre les Italiens a mis en lumière quelques failles dans le jeu irlandais.
Favoris de la finale de la poule D selon les médias français, les Irlandais tentent depuis dimanche soir d'inverser cette tendance à l'image de Sexton, l'un des Irlandais qui connaît le mieux le rugby français.
"Il ne fait aucun doute que nous allons jouer contre la meilleure équipe française qu'il peut y avoir et nous devrons être au maximum pour sortir vainqueurs, a déclaré l'ancien joueur du Racing. Nous devrons réaliser la meilleure performance sous l'ère Joe Schmidt (sélectionneur depuis 2013) pour gagner dimanche prochain contre la France."
Et d'avancer la philosophie des Bleus qui se servent généralement des Tournois des six nations pour construire leur équipe qui jouera la Coupe du Monde.
"Vous pouvez voir que ça marche quand vous regardez leurs résultats précédents. Combien de demi-finales et de finales ils ont disputées en Coupe du Monde, a interrogé l'ouvreur. En 2011, on peut dire qu'ils devaient la gagner alors qu'ils étaient dans la tourmente en phase de poules".
"Nous devons donc être conscients de toutes ces choses que nous devons réaliser, mais en même temps, si nous nous concentrons sur nous-mêmes et obtenons une bonne performance, nous pourrons être considérés comme une bonne équipe", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur le match moyen livré face aux Italiens dimanche au Stade Olympique, Sexton a admis ne pas savoir "si c'était un problème de réveil".
"Nous n'avons pas gagné avec la manière mais parfois il faut savoir le faire. Mais c'était certainement un match dont nous avions besoin en termes de physique. La facilité avec laquelle les Italiens ont été en mesure de garder la balle et aller au grand large, si nous laissons la France faire ça, ce sera assez difficile (pour nous)", a-t-il reconnu.