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© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT
Le président de la FFR Bernard Laporte
, en conférence de presse sur l'organisation du Mondial-2023, le 9 février 2017 à Paris
La Fédération française de rugby (FFR) s'est dite lundi soir "choquée" d'apprendre la prochaine fusion entre le Racing 92 et le Stade Français, annoncée dans la matinée par leurs deux présidents, et "suivra avec la plus grande attention ce dossier".
"La FFR est choquée d'apprendre par voie de presse le projet amenant à la disparition d'un des deux plus grands clubs de rugby français", affirme-t-elle dans un communiqué publié sur son site, en ajoutant être également "très étonnée" d'apprendre "la prétendue création d'un nouveau club sans qu'elle n'ait jamais été consultée".
"Devant l'inquiétude soulevée par cette annonce, Bernard Laporte , président de la FFR, délégataire de sa mission de service public, tient à rappeler que la FFR suivra avec la plus grande attention ce dossier", ajoute le communiqué.
Annoncée à la surprise générale lundi, cette fusion, qui sera effective la saison prochaine, verra les équipes professionnelles des deux clubs de la région parisienne ne faire plus qu'une.
La Fédération fait également savoir qu'elle sera vigilante sur trois points: "la protection" des salariés des deux clubs, "l'intégralité des cadres réglementaire et juridique" et "l'intérêt supérieur du rugby".
La FFR annonce par ailleurs qu'à la demande des joueurs du Stade Français, elle les rencontrera mardi après-midi.
Lundi, en début de soirée, une centaine de supporteurs ont répondu à l'appel des joueurs du Stade Français, réunis autour de l'international Pascal Papé, Parisien depuis 2007, pour dénoncer au stade Jean-Bouin "la mort programmé du club".
Enfin, conclut le communiqué de la FFR, Bernard Laporte , "étonné de la rapidité avec laquelle M. Paul Goze semble adouber cette annonce, convoquera dans les jours qui viennent? le Président de la LNR en charge de l'organisation des compétitions professionnelles pour obtenir toutes les explications".