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Un logo utilisé pour l'annonce du projet de fusion du Racing 92 (partie gauche) et du Stade Français (partie droite), le 13 mars 2017
La fusion surprise annoncée lundi entre le Racing 92 et le Stade Français, les deux derniers champions de France de rugby, a connu plusieurs précédents:
- Métro Racing
Ce n'est pas la première fois pour le Racing. Club historique du rugby français et premier champion de France en 1892 face au ... Stade Français, le club des Hauts de Seine est déjà passé par la case rapprochement. Au creux de la vague après son cinquième titre de champion en 1990 et les débuts du professionnalisme, le Racing a uni ses forces en 2001 avec l'US Métro, club affilié à la RATP, sous l'impulsion de ses anciens joueurs Eric Blanc et Franck Mesnel , fondateurs de la marque Eden Park, propriétaire du Racing. Le club devient alors le Métro Racing puis le Racing Métro qui fera son retour en Top 14 en 2009, après l'arrivée aux commandes de l'homme d'affaires Jacky Lorenzetti en 2006.
- Union Bordeaux-Bègles
Privé de club phare au milieu des années 2000, Bordeaux est parvenu à marier ses deux formations historiques pour mettre sur pied l'UBB en 2006. Exsangue financièrement, le CABBG (Club athlétique Bordeaux-Bègles Gironde), champion de France en 1969 et en 1991 avec Bernard Laporte et les "Rapetous" (Simon-Moscato-Gimbert), est relégué en Pro D2 en 2003 puis en Fédérale 1 en 2005. Le Stade Bordelais, sept fois champion de France entre 1899 et 1911, vient lui au contraire de remonter en Pro D2 en 2004. Soutenue par les élus locaux, la fusion est scellée en 2006 et donne naissance à l'Union Stade Bordelais C.A. Bordeaux Bègles (USBCABBG). Devenu l'UBB en 2008, le club retrouve l'élite en 2011.
- Tarbes-Lannemezan
Bastion historique du rugby français, le département des Hautes-Pyrénées paie cher le passage au professionnalisme et l'idée chemine d'un grand club local pour conserver un représentant au plus haut niveau. Lourdes et Bagnères-de-Bigorre opposant une fin de non-recevoir, la fusion se fait en 2000 entre le Stadoceste Tarbais, champion en 1920 et 1973 mais à l'époque en division amateur, et le CA Lannemezan, qui vient d'obtenir sa montée en Pro D2. Baptisé LT 65, le navire est abandonné au bout d'une saison par Lannemezan, furieux que tout le centre de gravité du club soit à Tarbes. "Nous sommes les plus grands cocus du rugby professionnel", dira son président Jean-Louis Fourcade.
- Le serpent de mer Bayonne-Biarritz
Evoquée depuis des années, la création d'un unique club basque pouvant rivaliser sportivement et économiquement en Top 14 devient une nécessité pour les dirigeants de Biarritz et Bayonne après la relégation de l'Aviron en 2015 qui rayait le Pays basque de la carte de l'élite du rugby. Mais les discussions entamées ont fini par échouer sous la pression de supporters ne voulant pas entendre parler d'un rapprochement entre les deux frères ennemis. Serge Blanco , président du BO, est poussé à la démission. Depuis, Biarritz n'est toujours pas remonté en Top 14 et Bayonne, qui y est revenu cette saison, file tout droit de nouveau vers la Pro D2.