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Bernard Laporte , candidat à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), a ironisé jeudi sur la "soudaine et impérieuse envie de communiquer" de l'actuel président Pierre Camou, qui avait fustigé la veille un propos "mensonger".
"Pierre va bien, il a l'air drôlement combatif et je m'en réjouis", a indiqué dans un communiqué Bernard Laporte , en réponse à une lettre ouverte aux présidents de clubs de Pierre Camou, publiée mercredi sur le site de la FFR.
Au coeur de la querelle figure le mode d'élection au comité directeur de la Fédération, qui ensuite élit le président de la Fédération.
Dans son texte, Pierre Camou visait un courriel envoyé par Bernard Laporte aux présidents de clubs, qu'il invitait à voter contre les modifications statutaires proposées au vote lors de l'assemblée générale extraordinaire de la FFR, samedi.
Parmi ces modifications figure l'adoption du vote électronique centralisé pour la fameuse élection. Or, Bernard Laporte accuse la Fédération de faire machine arrière : après avoir décidé d'instaurer en 2013 le vote décentralisé, qui permet aux votants de ne plus se déplacer (et donc d'en augmenter le nombre), elle propose désormais l'adoption du vote centralisé.
L'actuel manager de Toulon accuse son adversaire de s'être rendu compte que le vote décentralisé l'avantagerait lors de l'élection de décembre 2016.
Indiquant que ses juristes avaient "une toute autre interprétation des textes" que ceux de la Fédération, Laporte donc a maintenu qu'il fallait "voter contre l'annulation du vote décentralisé".
"La lettre de Pierre Camou est intéressante à plusieurs titres. Tout d'abord, elle me fait plaisir! Son silence depuis le désastre de la Coupe du Monde commençait à inquiéter beaucoup de personnes dont je fais partie", a encore écrit Bernard Laporte .
"Ensuite, si l'importance de l'échec de l'équipe de France ne semblait pas être suffisante pour qu'il s'adresse aux clubs, ils apprécieront qu'un débat juridique sur des modifications de statuts y parvienne. A moins que le contexte électoral ait une quelconque influence sur cette soudaine et impérieuse envie de communiquer".