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© AFP/GAIZKA IROZ
Le président de la Fédération française de Rugby (FFR) Pierre Camou, le 2 juillet 2016 lors du congrès de la FFR à Pau
La Fédération française de rugby (FFR) a confirmé mercredi à l'AFP avoir reçu la demande de clubs qui souhaitent instaurer le vote décentralisé pour la prochaine élection à la présidence de la FFR, prévue le 3 décembre.
La Fédération doit maintenant vérifier que les signataires représentent bien 10% des clubs de la FFR et 10% des voix, conditions nécessaires pour modifier ses statuts en Assemblée générale.
Les clubs affirment dans leur demande être 195 à souhaiter le vote décentralisé, soit plus de 10% des quelque 1.900 clubs affiliés.
L'instauration d'un vote décentralisé est réclamée par deux des trois candidats à la présidence de la FFR, Bernard Laporte et Alain Doucet.
Ils accusent régulièrement Pierre Camou, président sortant et en lice pour un nouveau mandat, de refuser de mettre en place le vote décentralisé. Selon Laporte, Camou ne veut pas engager cette réforme car, en mettant fin au vote par procuration, elle lui serait défavorable.
La modification des statuts doit être soumise au plus tard au vote de l'Assemblée générale de la Fédération le 3 décembre, a expliqué Alain Doucet dimanche.
L'élection à la présidence de la FFR étant prévue à cette occasion, Alain Doucet avait assuré que la Fédération a dès lors "la possibilité de reporter la date des élections (...) pour permettre l'organisation du scrutin sous une forme décentralisée, et par voie électronique". La FFR a en effet jusqu'au 31 mars pour élire son prochain président.
Pour Pierre Camou, le vote décentralisé ne peut être mis en place d'ici le 3 décembre en raison de contraintes techniques et juridiques.