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© AFP/Rémy Gabalda
L'élection à la présidence de la FFR, samedi à Marcoussis, se déroulera en trois temps, au minimum
L'élection à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), samedi à Marcoussis (Essonne) pour laquelle sont candidats le président sortant Pierre Camou, Bernard Laporte et Alain Doucet, se déroulera en trois temps, au minimum.
Election du Comité directeur
D'abord, les quelque 1.900 clubs, réunis en assemblée générale et qui possèdent chacun un nombre de voix proportionnel à leur nombre de licenciés, voteront sur place ou par procuration pour l'une des trois listes.
Celle qui obtiendra la majorité des suffrages exprimés héritera de la moitié des sièges plus un au Comité directeur (37 membres élus), soit dix-neuf. Les dix-huit autres places seront réparties à la proportionnelle entre les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés, y compris celle arrivée en tête. Les trois derniers sièges du comité directeur sont dévolus aux représentants de la Ligue nationale de rugby (LNR).
Au total, le Comité directeur compte 40 membres (37 élus et 3 désignés).
Election du président par le Comité directeur et l'AG
Le Comité directeur nouvellement élu se réunira dans la foulée pour proposer à l'assemblée générale élective le nom du futur président (Camou, Laporte ou Doucet) pour quatre ans. Puis l'assemblée générale devra approuver ce choix à la majorité absolue.
Si l'AG rejette...
Si l'Assemblée générale élective rejette le nom proposé, le Comité directeur devra se réunir pour proposer un président par intérim. Mais rien n'indique dans les statuts de la FFR qu'il doive le faire le jour-même.
Une fois choisi, le président par intérim devra être approuvé en assemblée générale ordinaire. La prochaine est fixée à juillet, mais le Comité directeur peut très bien décider d'en convoquer une avant cette date.
Surveillance et recours
Une commission de surveillance des opérations électorales supervisera le scrutin. Elle est composée de trois personnes "n'ayant pas déposé de candidature et n?ayant de surcroît aucun lien juridique avec une quelconque structure appartenant à la famille du rugby", précise la FFR.
"Par ailleurs, la FFR a accepté que les scrutateurs soient proposés à parité par chaque tête de liste", ajoute la Fédération.
Si certains candidats souhaitent contester les résultats, ils devront d'abord se tourner vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Si aucune conciliation n'est trouvée auprès de lui, les juridictions civiles trancheront.