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© AFP/PHIL WALTER
Les All Blacks exécutent leur haka avant d'affronter l'Irlande au Soldier Field de Chicago, le 5 novembre 2016
Un consultant en sécurité des All Blacks inculpé de fausse déclaration dans un scandale d'écoutes supposées visant les champions du monde, a plaidé non coupable mardi devant la justice australienne, selon son avocat.
Adrian Gard a été inculpé en février après la découverte d'un micro lors d'un contrôle de routine dans une salle de réunion dans un hôtel de Sydney. L'équipe néo-zélandaise s'était servie de cette salle avant un match contre l'Australie largement remporté par les doubles champions du monde en titre en août dernier.
La police l'accuse d'avoir lui-même installé le micro dans la pièce pour pouvoir le "découvrir" ensuite, rapporte la presse australienne.
Adrian Gard, 51 ans, qui travaille pour les All Blacks depuis plusieurs années, a comparu devant un tribunal de Sydney et démenti avoir fait une fausse déclaration ayant provoqué une enquête policière, a expliqué son avocat Sim Joyner.
Cette histoire d'écoutes supposées avait été révélée le jour du match remporté 42-8 par les Néo-Zélandais, ce qui n'avait fait que raviver les tensions entre les deux équipes rivales.
Le sélectionneur néo-zélandais Steve Hansen avait qualifié les accusations de "bizarres et difficiles à croire."
Le président de la fédération australienne Bill Pulver avait évoqué le "goût amer" laissé par cette affaire.
M. Joyner a déclaré que son client, qui a selon la presse assuré dans le passé la protection de l'ancien président américain Bill Clinton et de la star de la télévision américane Oprah Winfrey, avait coopéré avec la police.
"Il a participé à l'enquête de la police et il respecte les All Blacks et ce qu'ils représentent", a déclaré l'avocat aux journalistes.
L'audience est supendue jusqu'au 2 mai.