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© AFP/DAMIEN MEYER
L'ouvreur néo-zélandais du Racing 92, Dan Carter
, brandit le "Bouclier de Brennus" après la finale du Top 14 face à Toulon au Camp Nou, le 24 juin 2016
Un agent néo-zélandais de joueurs représentant notamment Dan Carter et Joe Rokocoko a avancé vendredi une justification thérapeutique expliquant l'usage de corticoïdes par ces deux ex-All Blacks avant la finale du dernier Top 14, remportée avec le Racing 92 aux dépens de Toulon.
"C'est juste une utilisation thérapeutique, la cortisone est un médicament utilisé communément pour traiter les douleurs et les inflammations", a déclaré Simon Porter à Auckland où est basé son cabinet d'agent Essentially Group, à la chaîne de télévision TVNZ.
Selon lui, les médecins du Racing 92 ont bien déposé les justificatifs autorisant ces joueurs à utiliser de la cortisone, le demi d'ouverture Carter pour soigner un mollet, l'ailier Rokocoko pour un genou.
"Nous avons été rassurés sur le fait qu'il n'y avait rien à craindre, qu'il n'y avait aucune faute, qu'il n'y avait aucune affaire dont il faudrait répondre", a-t-il assuré.
L'agent a ajouté que les deux joueurs étaient surpris que l'information ait fuité.
"On avait dit aux gars qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. L'attention dont ils font l'objet ne leur plaît pas mais ils sont plutôt détendus parce qu'ils sont certains que tout est en ordre et que tout va bien", selon lui.
Le quotidien sportif L'Equipe a révélé jeudi soir sur son site internet que des traces de corticoïdes avaient été retrouvées dans les urines de Carter et Rokocoko, ainsi que de l'Argentin Juan Imhoff, soit trois joueurs clés du Racing 92, lors d'un contrôle surprise le 24 juin, lors de la finale contre Toulon en Championnat de France.
Carter, 34 ans, qui a pris sa retraite internationale après le titre mondial des All Blacks en 2015 et qui est le joueur le mieux payé du monde, est une idole dans son pays à l'image de David Beckham en Grande-Bretagne et de Michael Jordan aux Etats-Unis.