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© AFP/NICOLAS TUCAT
Dan Carter
à l'échauffement avant un match de Top 14, le 20 août 2016
Dan Carter , l'ouvreur néo-zélandais du Racing 92, "ne sera pas inquiété" dans l'affaire des corticoïdes, et ses deux coéquipiers concernés également par la présence de corticoïdes dans leurs urines le soir de la dernière finale de Top 14 devraient connaître le même sort, selon L'Equipe dans son édition de lundi.
Carter "a donc été blanchi et a reçu la notification de la décision samedi", affirme le journal sportif sur son site internet dimanche soir.
"Ses partenaires Juan Imhoff et Joe Rokocoko devraient vraisemblablement connaître le même sort", ajoute L'Equipe.
© AFP/REMY GABALDA GAIZKA IROZ, GAIZKA IROZ
Montage de photos de Joe Rokocoko
et Dan Carter
, joueurs du Racing 92 lors d'un match de Top 14, le 23 août 2016
Dans un communiqué lundi matin, le Racing 92 a démenti ces informations, assurant qu'"aucune notification de la commission médicale de la FFR n?est encore parvenue ni au club ni chez les joueurs entendus par ladite commission".
Les trois joueurs du club francilien s'étaient expliqués mercredi devant la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR).
La commission doit envoyer en début de semaine sa décision motivée par courrier recommandé, une décision susceptible d'appel par les joueurs et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
C'est l'AFLD qui avait diligenté le contrôle le 24 juin, lors de la finale du Top 14 délocalisée au Camp Nou à Barcelone et remportée par le Racing 92 face à Toulon (29-21).
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L'ailier argentin du Racing 92, Juan Imhoff lors d'un match de Top 14 le 18 septembre 2016
Dans les urines de trois des principaux joueurs du nouveau champion de France, avaient été retrouvées des traces de corticoïdes.
Les corticoïdes, aux vertus multiples (anti-inflammatoires, anti-douleur, anti-allergiques...), sont interdits en compétition sans autorisation d'usage thérapeutique (AUT) lorsqu'ils sont utilisés par voie systémique (orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale), mais autorisés par voie locale (articulaire, tendineuse, épidurale, cutanée et inhalée).
Après la révélation de l'affaire il y a dix jours, le Racing 92 avait assuré qu'il s'agissait "de traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'AUT".