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"On peut espérer les perturber sinon on ne se présenterait pas", a commenté Régis Sonnes, entraîneur des avants de Bordeaux-Bègles, en déplacement chez l'ogre Montpellier récemment sacré en Challenge européen, samedi (16h35) à l'occasion de la 24e journée de Top 14.
Q: Vous vous êtes creusé la tête pour savoir comment aborder le problème Montpellier qui marche sur tout le monde ?
R: "Oui, c'est le mot. C'est une équipe puissante qui monte justement en puissance, on l'a vu le week-end dernier en gagnant le Challenge Européen et lors de ces derniers matches. (l'entraîneur) Jack White est allé chercher des joueurs qu'il connaissait bien, qui connaissent sa méthodologie, pour gagner du temps car à ce niveau là, il faut être vite en efficacité pour avoir des résultats. Ils développent un rugby agressif, efficace, c'est un sacré challenge qui nous attend. Est-elle injouable ? Cela reste du rugby, il y a toujours des possibilités de gagner. Dans certains domaines on est performant, on peut espérer les perturber et derrière avoir des chances de gagner sinon on ne se présenterait pas".
Q: Votre premier objectif est d'éviter qu'ils avancent ?
R: "C'est le thème, éviter qu'ils avancent et nous qu'on essaye d'avancer justement pour pouvoir mettre notre vitesse de mouvement dans le jeu, sur les extérieurs et qu'on résiste à leur puissance. On pense qu'on peut répondre avec l'équipe alignée ces dernières semaines sur la densité physique. Il y a un aspect technique, mais aussi le mental, avec l'intensité qu'on mettra sur le terrain avec une capacité à essayer de contrer leur puissance. Il faudra être intelligent pour trouver des solutions pour essayer de les contrer, avec de l'engagement individuel et collectif, avec la volonté et une motivation profonde qui nous permettront de relever ce défi".
Q: Quel devra être l'état d'esprit de l'UBB samedi ?
R: "L'état d'esprit des phases finales. Il faut gagner pour pouvoir poursuivre. Ce match est important pour nous. Je trouve ça excitant, on s'entraîne toute l'année pour vivre ce type de matches-là, pour vivre des phases finales. Ce ne sont pas des phases finales officielles mais ça l'est quelque part pour nous puisqu'on est obligé de ramener des points de Montpellier. Et puis on est obligé d'optimiser toute notre réflexion, notre temps de travail, être au maximum de nos possibilités pour pouvoir répondre à l'exigence".