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© AFP/NICOLAS TUCAT
L'ouvreur du Racing 92 Dan Carter
lors d'un match contre Bordeaux Bègles, le 20 août 2016 au stade Chaban-Delmas
Le Racing 92 et ses trois joueurs blanchis dans l'affaire des corticoïdes, Dan Carter , Juan Imhoff et Joe Rokocoko , "ont décidé de saisir le Procureur de la République" après que le secret médical eut été violé selon le club, a annoncé ce dernier lundi.
"A la suite de soins parfaitement justifiés et dispensés en conformité avec la règle et l?éthique, trois joueurs du Racing 92 ont vu leurs dossiers médicaux étalés dans les médias en violation totale du secret médical", explique le club dans un communiqué.
"Le brouillage absolu des perceptions qui en résulta a permis, un court laps de temps, toutes les instrumentalisations possibles", poursuit le club.
"En outre, il ne faut pas que cette violation grave et manifeste porte en germe une future difficulté pour quiconque de travailler en toute confiance, donc en toute transparence, avec l?ensemble des institutions qui luttent contre le dopage", est-il ajouté.
"C?est pourquoi le Racing 92 et les joueurs Dan Carter , Joe Rokocoko et Juan Imhoff ont décidé de saisir le Procureur de la République afin que toute la lumière soit faite sur ce manquement au secret médical", indique le Racing 92.
Le club champion de France souhaite aussi que "cessent ces fuites inadmissibles qui portent atteinte à l'efficacité de la lutte contre le dopage en France et à la crédibilité de ceux qui la mènent" et "savoir par qui et comment ont été bafoué règlements et principes fondateurs de cette noble cause".
Dans son édition du 7 octobre, le journal L'Equipe révélait que des traces de corticoïdes supérieures au taux légal fixé par l'Agence mondiale antidopage avaient été retrouvées dans les urines de Carter, Imhoff et Rokocoko à l'issue de la dernière finale de Top 14 remportée face à Toulon fin juin.
Après avoir auditionné les joueurs, la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR) a conclu qu'ils n'avaient commis aucune infraction aux règles antidopage, comme l'a affirmé dès le début de l'affaire le Racing 92.
Selon le club, les traces de corticoïdes résultaient de "traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées".