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© AFP/Olga Maltseva
Le président du CIO Jacques Rogge, le 31 mai à Saint-Pétersbourg
Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), a défendu vendredi le processus de révision des JO, par lequel la lutte a été d'abord exclue du programme olympique en février pour être ensuite retenue comme candidate aux JO trois mois plus tard.
"Nous n'allons pas changer histoire de changer. Nous faisons seulement une révision du programme olympique périodiquement pour prendre une décision pour aboutir au meilleur programme", a fait valoir le Belge, qui arrivera en septembre au bout de son mandat.
Selon lui, "la nouveauté n'est pas le sujet, c'est la qualité", et la session du CIO qui votera le 8 septembre quel sport parmi les trois en lice pour intégrer les Jeux d'été 2020 peut choisir aussi bien un sport ayant déjà été olympique comme la lutte ou le baseball/softball ou un ne l'ayant jamais été, ce qui est le cas du squash.
"Je ne vois aucune lacune dans le système, je ne vois pas d'erreur", a estimé Jacques Rogge. Selon lui, le fait que la lutte se soit retrouvée sur la sellette a eu un effet positif.
"Si vous regardez la réaction de la fédération internationale aux lacunes qui ont été admises, elle a changé drastiquement sa propre gouvernance, y compris en ouvrant le conseil exécutif aux femmes, ce qui était une critique du rapport du CIO, en donnant un droit de vote aux athlètes, elle a modifié le format des compétitions, modifié la présentation", a souligné Jacques Rogge.
Selon lui, quel que soit le sport éliminé, il y aurait eu la même vague d'émotions: "si nous avions décidé d'éliminer du noyau dur de sports le pentathlon moderne, nous aurions été critiqués pour avoir trahi l'héritage de Pierre de Coubertin qui a inventé le sport. Si nous avions décidé d'éliminer le taekwondo, nous aurions été accusés de trahir l'esprit du sport asiatique".