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Le Ski Alpin est devenu olympique en 1936 aux Jeux de Garmisch-Partenkirchen sous la forme d’un combiné pour hommes et pour femmes. La descente et le slalom ont été ajoutés au programme en 1948, le géant en 1952 et le super-G en 1988.
La compétition de Ski Alpin comprend 11 épreuves : cinq épreuves dames et cinq épreuves messieurs plus le team event :
- La descente
- Le super-G
- Le slalom géant
- Le slalom
- Le super combiné (consistant d'une descente et d'une manche de slalom)
Le team event (un slalom parallèle par équipes) fait partie du programme olympique depuis 2018.
On mesure dans tous les cas les temps des skieurs au centième de seconde. Les temps ex aequo sont permis. Les règles sont les mêmes pour les messieurs et les femmes. Seuls les tracés sont différents.
DESCENTE
C'est la descente qui, parmi les disciplines de Ski Alpin, a le tracé le plus long et enregistre les vitesses les plus élevées. Chaque skieur dispute une manche sur un seul tracé. Le skieur qui a le temps le plus rapide est déclaré vainqueur.
Les skieurs atteignent des vitesses qui peuvent dépasser les 120 km/h. La dénivellation de la piste pour les épreuves masculines varie entre 800 et 1100 mètres, et pour les épreuves féminines entre 500 et 800 mètres. Les concurrents sont tenus de passer entre les portes rouges disposées presque toujours perpendiculairement à la ligne de descente. Pour participer à la course et déterminer l'ordre de départ, les concurrents doivent se soumettre à une course chronométrée.
Les compétitions de descente masculine et féminine sont, en principe, organisées en une manche après trois sessions d'entraînement officiel, mais un seul entraînement chronométré peut s'avérer suffisant si la météo en décide ainsi.
SUPER-G
Le super-G signifie « super slalom géant ». Il s'agit d'une épreuve hybride combinant la vitesse de la descente aux virages plus précis du slalom géant. Le tracé est plus court que celui de la descente, mais plus long que celui du slalom géant. Chaque skieur dispute une manche sur un seul tracé. Le skieur qui a le meilleur temps est déclaré vainqueur.
Les épreuves du super-G masculin se disputent sur une dénivellation qui varie entre 500 et 650 mètres. La dénivellation des pistes pour les épreuves féminines varie quant à elle entre 400 et 600 mètres. Le tracé est signalé par des portes alternées bleues et rouges qui sont placées de façon à marquer les changements de direction. Le nombre de portes est compris entre 35 pour les hommes et 30 pour les femmes et un nombre correspondant à 10% de dénivellation. Il n'est pas prévu de séance d'entraînement et le port du casque est obligatoire. Les compétitions masculine et féminine de super-G sont organisées en une seule manche.
Contrairement à la descente, la course de super-G n'est pas précédée de descentes d'entraînement. Les skieurs doivent se contenter d'une inspection le jour même de l'épreuve. Les skieurs doivent donc rapidement maîtriser le tracé, s'en remettre à leurs instincts pour trouver la meilleure corde dans les virages et assimiler les techniques nécessaires pour faire un sans faute.
SLALOM GEANT
Le slalom géant, ou GS, est une variante moins contraignante du slalom, avec des virages moins serrés et moins nombreux. Chaque skieur dispute deux manches sur la même piste, mais le tracé des deux manches est différent. Les deux manches ont lieu le même jour. La première manche se tient généralement le matin et la seconde l'après-midi. On ajoute les temps de chaque manche et le meilleur total des deux temps détermine le vainqueur. Les skieurs ne sont pas autorisés à faire des descentes d'entraînement. Ils ne peuvent, le jour de l'épreuve, que reconnaître le tracé de la course en glissant lentement à côté du parcours.
SLALOM
Le slalom se caractérise par le tracé le plus court et ses virages les plus serrés. Le gagnant ne sera pas seulement le concurrent qui choisit les cordes les plus rapides dans les virages, mais qui aussi fera montre des réflexes les plus rapides et des pieds les plus agiles.
À l'instar du slalom géant, chaque skieur dispute deux manches sur deux tracés différents, mais sur la même pente. On ajoute les temps de chaque manche et le meilleur total des deux temps détermine le vainqueur. Les skieurs ne sont pas autorisés à faire des descentes d'entraînement. Ils ne peuvent, le jour de l'épreuve, que reconnaître le tracé de la course en glissant lentement à côté du parcours.
Dans le slalom masculin, la dénivellation de la piste peut varier entre 180 et 220 mètres, et elle varie de 140 à 200 mètres pour les épreuves féminines. L'épreuve se déroule en deux manches sur la même piste, mais avec des tracés différents, selon les mêmes modalités que pour le slalom géant. Le nombre de portes du tracé doit être compris entre 55 et 75 pour les hommes, et entre 40 et 60 pour les femmes. Le slalom requiert des qualités d'agilité et d'adresse, afin d'éviter d'enfourcher les piquets (lorsque les deux skis ne passent pas du même coté du piquet, le pire cauchemar du slalomeur). Les pistes des épreuves de slalom sont plutôt raides, avec de la neige souvent artificiellement glacée pour éviter une détérioration rapide du manteau de neige malmené par les carres des skis.
SUPER COMBINE
Le combiné consiste d'une manche de descente et de deux manches de slalom. Le total du temps réalisé aux épreuves détermine le gagnant. Les épreuves de descente et de slalom du combiné sont disputées distinctement de l'épreuve de descente et de slalom.
Les résultats des compétitions masculine et féminine du combiné sont déterminés par le temps cumulé de la descente (une manche) et du slalom (deux manches).
L'ÉPREUVE
La descente :
Contrairement aux autres disciplines de Ski Alpin, un responsable de la Fédération internationale de ski (FIS) trace le parcours et non un représentant d'un des pays en lice pour la course. Les portes indiquent les virages. Le tracé est débarrassé de tous les obstacles, mais on dispose souvent des aiguilles de pin le long du tracé pour aider les skieurs à mieux apprécier les distances. Ces aiguilles sont particulièrement utiles quand un skieur qui a pris de la hauteur sur une bosse tente un bon atterrissage. On aménage souvent aussi des coussins et des filets sur les côtés du parcours pour amortir toute chute éventuelle d'un concurrent ou l'empêcher d'entrer en collision avec un arbre.
Pour des raisons de sécurité, chaque concurrent a droit à trois descentes d'entraînement sur le parcours olympique avant de jour de l'épreuve. Bien que les skieurs tireront le maximum d'avantages s'ils font leurs trois descentes d'entraînement, ils doivent franchir le portillon de départ au moins une fois.
Le super-G :
L'épreuve de super-G doit comporter au moins 35 virages pour les messieurs et 30 pour les dames. La couleur des portes alterne entre le rouge et le bleu (notez que certaines portes ne sont pas associées à des virages). Si la personne chargée de définir le parcours de la course s'efforcera de faire preuve d'équité dans le tracé qu'elle retiendra, elle essaiera aussi de tracer un parcours favorable aux concurrents de son pays. En effet, contrairement à la descente, le tracé de l'épreuve du super-G ainsi que du slalom géant et du slalom est, aux Jeux olympiques, dessiné par un représentant de l'un des pays en lice. On détermine la nationalité du responsable du tracé par un tirage au sort effectué lors de la dernière épreuve de super-G qui précède les Jeux. Les modalités de ce tirage au sort sont les suivantes : le nom du pays de chaque skieur de super-G figurant parmi les 15 premiers mondiaux (selon la super-G World Cup Start List) est inscrit sur une feuille de papier. La feuille de papier est ensuite jetée dans un bol et le pays tiré au sort sera responsable du tracé.
Le slalom géant :
Deux personnes de deux pays différents définissent le tracé des deux manches du slalom géant. On détermine les nationalités des responsables des tracés par un tirage au sort effectué peu de temps après la dernière épreuve de slalom géant qui précède les Jeux. Ce tirage au sort se fait comme suit : le nombre de billets de chaque pays dans le bol dépend du nombre de skieurs de ce pays figurant parmi les 15 premiers mondiaux (selon la super-G World Cup Start List). Une fois que les représentants des deux pays sont tirés au sort, les noms des deux pays en question sont retirés du tirage au sort pour le tracé du slalom et du slalom du combiné.
Le nombre de virages que comporte une course de slalom géant dépend de la dénivelée de la pente. On calcule la dénivelée en soustrayant l'altitude du point de de par de la course à l'altitude du point d'arrivée. Le nombre de virages correspondra à 11 à 15 % de la dénivelée en mètres (ce nombre est arrondi). Notez que le nombre de virages ne correspond pas au nombre de portes sur la piste parce que certaines portes ne supposent pas nécessairement un changement de direction.
Le slalom :
Deux personnes de deux pays différents définissent le tracé des deux manches du slalom. On détermine les nationalités des responsables des tracés par un tirage au sort effectué peu de temps après la dernière épreuve de slalom géant qui précède les jeux (les modalités du tirage au sport sont décrites dans la partie consacrée au slalom géant). Une fois que les représentants des deux pays sont tirés au sort, les noms des deux pays en question sont retirés du tirage au sort pour le tracé du slalom du combiné. Aussi, les responsables du tracé du slalom ne peuvent porter la même nationalité que ceux qui tracent le parcours du slalom géant.
L'ORDRE DES DÉPARTS
La descente :
Si plus d'une descente d'entraînement est prévue avant l'épreuve, les 30 skieurs dont le temps à l'entraînement a été le plus rapide partent en ordre inverse des temps réalisés au dernier entraînement. Après le départ de ces 30 skieurs, les concurrents dont les temps à l'entraînement ne figurent pas parmi les 30 meilleurs, mais qui ont accumulé au moins 400 points sur la World Cup Start List (WCSL), toutes disciplines confondues, partent dans l'ordre de leurs points WCSL cumulés en descente, et ce, en ordre descendant (chaque discipline a sa propre WCSL). Les concurrents restants partent dans l'ordre de leurs points FIS (il s'agit d'une autre liste qui comprend les épreuves internationales de tout niveau figurant sur le calendrier de la FIS). Les concurrents classés entre le 31e et le 35e rang de la WCSL en descente partent après le concurrent portant le dossard 45, en fonction de leurs points FIS, s'ils ne se classent pas parmi les 45 premiers concurrents présents.
Si seule une descente d'entraînement est prévue, les concurrents ayant réalisé les 30 meilleurs temps à l'entraînement partent en ordre inverse de leur classement WCSL en descente. Les concurrents ayant à leur crédit plus de 400 points WCSL toutes disciplines confondues partent après le concurrent portant le dossard 15. L'ordre des départs après les 30 premiers skieurs est déterminé selon les mêmes modalités que ci-dessus : les concurrents qui ont accumulé au moins 400 points sur la WCSL toutes disciplines confondues partent dans l'ordre de leurs points WCSL cumulés en descente, et ce, en ordre descendant. Les concurrents restants partent dans l'ordre de leurs points FIS. Les concurrents classés entre le 31e et le 35e rang de la WCSL en descente partent après le concurrent portant le dossard 45, en fonction de leurs points FIS, s'ils ne se classent pas parmi les 45 premiers concurrents présents.
Le super-G :
Les 30 concurrents dont le total des points WCSL en super géant est le plus élevé partent en ordre inverse des points à leur crédit. Les concurrents ayant à leur crédit plus de 400 points WCSL, toutes disciplines confondues, partent après le concurrent portant le dossard 15. Après le départ de ces 30 concurrents, les skieurs ayant accumulé au moins 400 points WCSL, toutes disciplines confondues, partent dans l'ordre de leurs points cumulés en super géant, et ce, en ordre descendant. Les concurrents restants partent dans l'ordre de leurs points FIS. Les concurrents classés entre le 31e et le 35e rang de la WCSL en super géant partent après le concurrent portant le dossard 45, en fonction de leurs points FIS, s'ils ne se classent pas parmi les 45 premiers concurrents présents (il s'agit des mêmes modalités que celles qui s'appliquent à l'épreuve de descente si une seule course d'entraînement est prévue).
Le slalom géant :
Le premier concurrent à l'épreuve de slalom géant est choisi par tirage au sort la nuit qui précède la compétition. En partant du classement WCSL établi à l'issue de la dernière épreuve de slalom géant, on attribue au hasard aux sept premiers skieurs des dossards de 1 à 7. Les concurrents classés 8e à 15e dans la WCSL partent ensuite (l'ordre des départs est aussi fait au hasard). Les concurrents restants partent dans l'ordre des points FIS portés à leur crédit (ce ne sont pas des points WCSL).
Chaque skieur porte un numéro correspondant à son ordre de départ pour la première manche. Contrairement aux épreuves comptant pour la Coupe du monde où seuls les 30 premiers concurrents après la première manche sont invités à disputer la seconde manche, tout concurrent qui a terminé la première manche dispute la seconde manche. Les skieurs partent dans l'ordre de leur temps à la première manche. Les 30 premiers concurrents partent en ordre inverse de leur temps réalisé. Les concurrents restants partent dans l'ordre de leurs temps. Autrement dit, le concurrent qui part en 30e position lors de la seconde manche sera le concurrent qui aura réalisé le meilleur temps lors de la première manche. Comme les skieurs gardent leurs numéros de dossard, la séquence des numéros lors de la seconde manche ne sera pas continue.
Le classement WCSL sur la base duquel on fait le tirage au sort pour la première manche est établi à l'issue de la dernière épreuve de slalom géant qui précède les Jeux d'hiver.
Le slalom :
On détermine l'ordre des départs pour l'épreuve de slalom selon les mêmes modalités que pour le slalom géant, c'est-à-dire en fonction du classement WCSL en slalom le plus récent. L'ordre de départ des 7 meilleurs concurrents au classement WCSL du slalom est établi au hasard. Les concurrents classés 8e à 15e dans la WCSL partent ensuite (l'ordre des départs est aussi fait au hasard). Les concurrents restants partent dans l'ordre des points FIS portés à leur crédit (il s'agit d'un classement distinct). Le concurrent qui part premier est avantagé : en effet, l'état de la piste se détériore rapidement dans la mesure où les skieurs font les mêmes virages serrés aux mêmes endroits.
Pour se qualifier pour la seconde manche, les skieurs doivent avoir passé intégralement les portes de la première manche avec leurs pieds. Si un concurrent a manqué une porte, il doit, avant de poursuivre sa course, remonter la pente avec ses skis pour négocier la porte convenablement. Tout skieur qui termine régulièrement la première manche dispute la seconde manche (contrairement aux épreuves de la Coupe du monde où la seconde manche est réservée aux seuls 30 premiers concurrents de la première manche).
On classe les skieurs à l'issue de la première manche selon leurs temps à l'arrivée. Pour la seconde manche, les 30 premiers concurrents de la première manche partent en ordre inverse de leur temps réalisé. Les concurrents restants partent dans l'ordre de leurs temps. Autrement dit, le concurrent qui part en 30e position lors de la seconde manche sera le concurrent qui aura réalisé le meilleur temps lors de la première manche. Comme les skieurs gardent leurs numéros de dossard, la séquence des numéros lors de la seconde manche ne sera pas continue. Le classement WCSL sur la base duquel on fait le tirage au sort pour la première manche est établi à l'issue de la dernière épreuve de slalom qui précède les Jeux d'hiver.
Le combiné :
L'ordre des départs pour l'épreuve de descente et de slalom du combiné se détermine selon les mêmes modalités que celles qui régissent ces disciplines. Si un skieur est disqualifié ou ne termine pas sa course à un moment quelconque du combiné, il est éliminé pour le reste du combiné.
INSPECTION DES ÉQUIPEMENTS À L'ISSUE DES ÉPREUVES
L'équipement des skieurs fait à l'issue des épreuves de Ski Alpin l'objet d'une inspection pour vérifier leur conformité avec des règles et dimensions édictées par la FIS. En cas de violation, le skieur est disqualifié de l'épreuve où il a utilisé l'équipement fautif.
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Trois pays ont dépassé la barre des 100 médailles obtenues dans un même sport : les Pays-Bas en Patinage de vitesse, la Norvège en Ski de Fond et l'Autriche en Ski Alpin.
Les nations les plus médaillées en ski aux Jeux
|
|
Or |
Argent |
Bronze |
Total |
1 |
Austria |
40 |
44 |
44 |
128 |
2 |
Switzerland |
27 |
23 |
25 |
75 |
3 |
United States |
17 |
21 |
10 |
48 |
4 |
France |
16 |
17 |
18 |
51 |
5 |
Italy |
14 |
11 |
11 |
36 |
6 |
Germany |
12 |
8 |
7 |
27 |
7 |
Norway |
11 |
14 |
15 |
40 |
8 |
Sweden |
8 |
2 |
9 |
19 |
9 |
Croatia |
4 |
6 |
0 |
10 |
10 |
Canada |
4 |
1 |
7 |
12 |
11 |
West Germany |
3 |
5 |
1 |
9 |
12 |
Liechtenstein |
2 |
2 |
6 |
10 |
Les records d'âge
- Le champion olympique le plus âgé en Ski Alpin est le Norvégien Aksel Lund Svindal , vainqueur à 36 ans et 6 semaines de la descente en 2018. Il est suivi par l'Autrichien Mario Matt , qui, à 34 ans et 10 mois, remporta le slalom en 2014.
- Le médaillé olympique le plus âgé est le Français Johan Clarey, vice champion olympique de descente en 2022 à 41 ans.
- Le champion olympique le plus jeune est l'Autrichien Toni Sailer en remportant le slalom, le géant et la descente en 1956 à 20 ans.
- Le médaillé olympique le plus jeune est le Norvégien Henrik Kristoffersen , médaillé de bronze du slalom à Sotchi en 2014 à 19 ans et 8 mois.
- La plus jeune championne olympique en Ski Alpin est la Suissesse Michela Figini en remportant la descente en 1984 à 17 ans.
- La plus jeune médaillée olympique est l'Autrichienne Traudl Hecher en remportant la médaille de bronze en descente en 1960 à 16 ans. Les skieurs alpins les plus titrés des Jeux :
Deux skieurs ont remporté 4 médailles d’or
- Hommes
Kjetil-Andre Aamodt NOR (Super-G en 1992, 2002 et 2006 ; combiné en 2002)
- Femmes
Janica Kostelic CRO (géant et slalom en 2002, combiné en 2002 et 2006)
Huit skieurs ont remporté 3 médailles d’or
- Hommes
Toni Sailer AUT (descente, slalom et géant en 1956) ; Jean-Claude Killy FRA (descente, slalom et géant en 1968) ; Alberto Tomba ITA (slalom en 1988, géant en 1988 et 1992), Matthias Mayer AUT (descente en 2014, super-G en 2018 et 2022).
En 2022, l'Autrichien Matthias Mayer est devenu le premier skieur de l'histoire à remporter trois médailles d'or dans trois Olympiades différents.
- Femmes
Vreni Schneider SUI (slalom en 1988 et 1994, géant en 1988) ; Deborah Compagnoni ITA (géant en 1994 et 1998, Super-G en 1992) ; Katja Seizinger ALL (descente en 1994 et 1998, combiné en 1998) et Maria Riesch ALL (slalom en 2010, super combiné en 2010 et 2014).
La Croate Janica Kostelic est la seule skieuse hommes/femmes confondus ayant remporté 4 médailles lors d’une même Olympiade, en 2002 (or en géant, slalom et combiné, argent en Super G)
Sept skieurs ont remporté 3 médailles lors d’une même Olympiade :
- Toni Sailer AUT en 1956 (or en géant, slalom et descente)
- Jean-Claude Killy FRA en 1968 (or en géant, slalom et descente)
- Henri Oreiller FRA en 1948 (or en descente et combiné, bronze en slalom)
- Kjetil-Andre Aamodt NOR en 1994 (argent en descente et combiné, bronze en Super G)
- Stefan Eberharter AUT en 2002 (or en géant, argent en Super G, bronze en descente)
- Bode Miller USA en 2010 (or en super-combiné, argent en Super G, bronze en descente).
- Aksel Lund Svindal NOR en 2010 (or en Super G , argent en descente, bronze en géant)
Le record de vitesse en descente olympique est détenu par le Français Antoine Deneriaz sur le Kandahar (3 299 m) en 2006 réalisant 109,16 km/h sur une distance de 3 299 m. Il est suivi par le Norvégien Aksel Lund Svindal qui a atteint la vitesse de 106,47 km/h en 2018 sur une distance de 2 965 m.
Les skieurs les plus médaillés des Jeux :
- 8 médailles : Aamodt NOR (4 or, 2 argent, 2 bronze) entre 1992 et 2006.
- 6 médailles : Miller USA (1 or, 3 argent, 2 bronze) en 2002, 2010 et 2014.
- 5 médailles : Tomba ITA (3 or, 2 argent) entre 1988 et 1994, Kjus NOR (1 or, 3 argent, 1 bronze) entre 1994 et 2002 et Jansrud NOR (1 or, 2 argent, 2 bronze).
- 4 médailles : Maier AUT (2 or, 1 argent, 1 bronze) entre 1998 et 2006 ; Eberharter AUT (1or, 2 argent et 1 bronze) entre 1998 et 2002 ; Raich AUT (2 or, 2 argent) en 2002 et 2006 ; I. Kostelic CRO (4 argent) entre 2006 et 2014 ; Svindal NOR (2 or, 1 argent, 1 bronze) en 2010 et 2018 ; M. Mayer AUT (3 or, 1 bronze) entre 2014 et 2022.
Les skieuses les plus médaillées des Jeux :
- 6 médailles : J. Kostelic CRO (4 or et 2 argent) en 2002 et 2006 ; Paerson SUE (1or, 1 argent, 4 bronze) entre 2002 et 2010.
- 5 médailles : Schneider SUI (3 or, 1 argent, 1 bronze) entre 1988 et 1998 ; Seizinger ALL (3 or, 2 bronze) entre 1992 et 1998 ; Maze SLO (2 or, 2 argent) en 2010 et 2014.
- 4 médailles : Compagnoni ITA (3 or, 1 argent) entre 1992 et 1998 ; Riesch ALL (3 or, 1 argent) en 2010 et 2014 ; Schild AUT (3 argent, 1 bronze) entre 2006 et 2014.
Toni Sailer en 1956 et Jean-Claude Killy en 1968 sont les seuls skieurs à avoir réussi le Grand Chelem aux Jeux Olympiques en remportant les trois épreuves lors d’une même Olympiade.
Les triples podiums en Ski Alpin d’une nation
- Allemagne en 1956 en Géant hommes :
1. Sailer - 2. Molterer - 3. Schuster.
- Allemagne en 1964 en Descente femmes :
1. Haas - 2. Zimmermann - 3. Hecher.
- Norvège en 1994 en Combiné hommes :
1. Kjus - 2. Aamodt - 3. Strand Nilsen.
- Allemagne en 1998 en Combiné femmes :
1. Seizinger - 2. Ertl - 3. Gerg.
- Autriche en 2006 en Slalom hommes :
1. Raich – 2. Herbst – 3. Schönfelder
L’Allemande Katja Seizinger est la seule skieuse (hommes et femmes confondus) à avoir remporté l’épreuve reine de Ski Alpin, la descente, à deux reprises : en 1994 et 1998.
Les 5 doublés géant/slalom
· 1956 : Toni Sailer AUT
· 1968 : Jean-Claude Killy FRA
· 1980 : Ingemar Stenmark SUE
· 1988 : Alberto Tomba ITA
· 2006 : Benjamin Raich AUT Les doublés français (1ère et 2e place) aux Jeux d’hiver
· 1964 : Marielle et Christine Goitschel en géant
· 1964 : Christine et Marielle Goitschel en slalom
· 1968 : Jean-Claude Killy et Guy Périllat en descente
· 2002 : Jean-Pierre Vidal
et Sébastien Amiez en slalom
Les champions olympiques français
1948 : Henri Oreiller
(descente, combiné)
1960 : Jean Vuarnet
(descente)
1964 : François Bonlieu (slalom géant) Christine Goitschel
(slalom spécial dames) Marielle Goitschel
(slalom géant dames)
1968 : Jean-Claude Killy
(descente, slalom géant, slalom spécial) Marielle Goitschel
(slalom spécial dames)
1988 : Franck Piccard
(super-géant)
1998 : Jean-Luc Crétier (descente)
2002 : Carole Montillet
(descente femmes) J-P Vidal (slalom)
2006 : Antoine Dénériaz (descente)
2022 : Clément Noël (slalom)
Plus de participations
6 JO : Marco Büchel
5 JO : Kjetil André Aamodt, Paul Accola
, Graham Bell, Martina Ertl
-Renz, Kristian Ghedina, Hubertus von Hohenlohe, Hur Seung-Wook, Patrik Järbyn, Arturo Kinch, Lasse Kjus
, Fredrik Nyberg, Casey Puckett, Maria José Rienda.
CUMUL DES MEDAILLES AUX JEUX OLYMPIQUES
HOMMES
|
Or |
Argent |
Bronze |
Total |
Kjetil André Aamodt NOR |
4 |
2 |
2 |
8 |
Bode Miller USA | 1 | 3 | 2 | 6 |
Alberto Tomba ITA |
3 |
2 |
|
5 |
Lasse Kjus NOR |
1 |
3 |
1 |
5 |
Matthias Mayer AUT | 3 | 1 | 4 | |
Hermann Maier AUT |
2 |
1 |
1 |
4 |
Aksel Lund Svindal NOR | 2 | 1 | 1 | 4 |
Benjamin Raich AUT |
2 |
|
2 |
4 |
Stefan Eberharter AUT |
1 |
2 |
1 |
4 |
Ivica Kostelic CRO | 4 | 4 | ||
3 |
|
|
3 |
|
Toni Sailer AUT |
3 |
|
|
3 |
Marcel Hirscher AUT | 2 | 1 | 3 | |
Henri Oreiller FRA |
2 |
|
1 |
3 |
Ingemar Stenmark SUE |
2 |
|
1 |
3 |
Gustavo Thoeni ITA |
1 |
2 |
|
3 |
Franck Piccard FRA |
1 |
1 |
1 |
3 |
Josef Stiegler AUT |
1 |
1 |
1 |
3 |
- La plus jeune championne olympique en slalom est l'Américaine Mikaela Shiffrin
sacrée en 2014 à 18 ans et 345 jours.
FEMMES
|
Or |
Argent |
Bronze |
Total |
Janica Kostelic CRO |
4 |
2 |
|
6 |
Anja Paerson SUE |
1 |
1 |
4 |
6 |
Vreni Schneider SUI |
3 |
1 |
1 |
5 |
Katja Seizinger ALL |
3 |
|
2 |
5 |
3 |
1 |
|
4 |
|
Tina Maze SLO | 2 | 2 | 4 | |
Julia Mancuso USA | 1 | 2 | 1 | 4 |
Maria Riesch ALL | 3 | 1 | 4 | |
Marlies Schild AUT | 3 | 1 | 4 | |
Rosi Mittermaier ALL |
2 |
1 |
|
3 |
Trude Jochum-Beiser AUT |
2 |
1 |
|
3 |
2 |
1 |
|
3 |
|
Pernilla Wiberg SUE |
2 |
1 |
|
3 |
2 |
1 |
|
3 |
|
Hanni Wenzel LIE |
2 |
|
1 |
3 |
Marie-Therese Nadig SUI |
2 |
|
1 |
3 |
Anita Wachter AUT |
1 |
2 |
|
3 |
Annemarie Buchner ALL |
1 |
2 |
|
3 |
Annemarie Moser-Pröll AUT |
1 |
2 |
|
3 |
Christa Kinshofer -Güthlein ALL |
|
2 |
1 |
3 |
Martina Ertl ALL |
|
2 |
1 |
3 |
|
1 |
2 |
3 |
|
Isolde Kostner ITA |
|
1 |
2 |
3 |
Maria Walliser SUI |
|
1 |
2 |
3 |
Perrine Pelen FRA |
|
1 |
2 |
3 |