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Les épreuves du combiné nordique figurent au programme olympique depuis les Jeux d'hiver de Chamonix de 1924. Ce sont les Norvégiens et les Finlandais qui dominent cette discipline. Ce n'est qu'en 1960 aux Jeux de Squaw Valley qu'est brisée cette domination avec la médaille d'or remportée par l'Allemand de l'ouest Georg Thoma
. C'est encore l'un des rares sports réservé qu'aux hommes. Une épreuve féminine sera incuse aux JO de 2026 à Cortina d'Ampezzo en Italie.
Le combiné nordique est composé d’un saut à ski (un seul essai) et une course de ski de fond de 10 km. Le programme de combiné nordique masculin aux Jeux Olympiques comporte trois types d’épreuves : une épreuve de saut à ski d’un tremplin de taille HS 105 (HS signifie " Hill Size «, c’est à dire » taille du tremplin "), une épreuve de saut à ski d’un tremplin HS 140 et une épreuve en équipe composée de deux sauts d’un tremplin de taille HS 140 et d’une course de relais de 4×5 km.
L’épreuve individuelle, que l’on appelle également épreuve de Gundersen, se déroule en deux étapes. La première étape comprend des sauts de tremplins de 105 et 140 mètres, chaque athlète effectue un seul essai. La seconde épreuve comprend une course de ski de fond sur 10 km. En saut à ski, les points sont calculés en fonction de la distance parcourue et de la finesse d’exécution. Les athlètes qui ont obtenu le plus de points partent les premiers, les suivants partent dans l’ordre que détermine le nombre de points qu’ils ont obtenus. Est déclaré vainqueur celui qui franchit la ligne d’arrivée en premier.
L’épreuve en équipe ressemble à l’épreuve individuelle à ceci près que les participants sont en équipes de quatre. Dans un premier temps, chaque athlète effectue un saut d’un tremplin de 140 mètres. Le score total de l’équipe est calculé en ajoutant les points de chaque athlète. Une avance de 45 points donne le droit de partir une minute avant les autres. La course de ski de fond est une course de relais sur 4×5 km. L’équipe dont l’athlète franchit la ligne d’arrivée en premier remporte l’épreuve.
Plus de détails
- Classique - Gundersen (ou ‘individuel’) : les skieurs font deux sauts au tremplin de 90 m (une note est attribuée en points puis convertie en minutes selon un barème) suivis d’une course de Ski de Fond de 15 km. L'ordre de départ en Ski de Fond est déterminé d’après le classement du saut à skis. L'athlète occupant la première place de ce classement s’élance en premier, et les autres s'élancent ensuite dans l’ordre fixé selon le tableau de Gundersen.
- Sprint : les skieurs effectuent un saut au tremplin de 120 m suivi d’une course de Ski de Fond de 7,5 km. L'ordre de départ en Ski de Fond est déterminé d’après le classement du saut à skis. L'athlète occupant la première place de ce classement s’élance en premier, et les autres s'élancent ensuite dans l’ordre fixé selon le tableau de Gundersen.
- Mass Start : les skieurs commencent par une course de Ski de Fond de 10 km (départ en ligne), suivis par deux sauts au tremplin de 90 m. La première manche de l'épreuve de saut à skis démarre dans l'ordre inverse du classement de l'épreuve de Ski de Fond (l'athlète premier au classement de ladite épreuve concourt en dernier dans le saut à skis).
- Par équipes : quatre skieurs d’une même nation font deux ou quatre sauts chacun au tremplin de 90 m suivis d’une course de fond de relais de 4 x 5 km. Les points cumulés des quatre athlètes, servent à déterminer l’ordre du départ du relais. La meilleure équipe part en premier tandis que les autres selon des intervalles déterminés par la conversion de leurs points en écart de temps. L'équipe victorieuse est celle dont le dernier membre franchit la ligne d'arrivée en premier, et le chronométrage est réalisé au dixième de seconde près.
Dans toutes les épreuves, la compétition de Saut à Ski a lieu avant la course de Ski de Fond. Les écarts de points des résultats de la compétition de saut sont convertis, selon la méthode Gundersen, en écarts de temps qui déterminent l'ordre de départ de la course de Ski de Fond. La course se déroule sur un circuit de 2,5km à parcourir quatre fois dans le cas des épreuves individuelles.
Pour les épreuves individuelles, l'ordre de départ du premier saut noté est l'inverse du classement mondial. Le premier du classement mondial part donc en dernier. Les concurrents n'étant pas inclus dans le classement mondial (score égal à zéro) seront divisés en groupes et partent avant les autres concurrents dans l'ordre du tirage au sort.
L'ordre de départ officiel du second tour est l'inverse du classement des notes du premier tour.
FORMAT DE LA COMPÉTITION
Le format de compétition de ce sport a été modifié pour la saison 2008-2009 et pour les Jeux Olympiques afin d'accroître sa popularité et sa couverture télévisée. L'idée consiste à présenter ce sport sous une forme plus simple, afin d'accroître l'intérêt du public pour ce sport et de simplifier la discipline et les formats de compétition.
Epreuves supprimées:
• Épreuve individuelle (deux sauts et 15 km)
• Sprint (un saut et 7,5 km)
Epreuves ajoutées :
• Épreuve individuelle de tremplin normal et de 10 km poursuite (4 tours de 2,5 km)
• Épreuve individuelle de grand tremplin et de 10 km poursuite (4 tours de 2,5 km)
• Épreuve par équipe - grand tremplin et relais (inchangée)
Modifications fondamentales
• moins de sauts
• des courses de ski plus courtes
• le fait de réaliser des tours de 2,5 km lors des épreuves de Ski de Fond rend ces dernières plus attrayantes, aussi bien pour les spectateurs que pour les téléspectateurs
• les formats des différentes épreuves sont maintenant plus cohérents les uns avec les autres. Les épreuves sont donc plus faciles à comprendre et à suivre
Le résultat de l'épreuve de saut détermine l'ordre de départ (départ par intervalles) de l'épreuve de Ski de Fond. L'athlète qui passe la ligne d'arrivée en premier remporte l'épreuve. Les différences en points à l'issue de l'épreuve de saut sont converties en temps afin de déterminer l'ordre de départ de la course de Ski de Fond. Le taux de conversion est le suivant : 15 points = 1 minute ou 1 point = 4 secondes. Ce type de notation est appelé un Gundersen (voir ci-dessous). La note obtenue au tremplin est de deux points par mètre pour le tremplin normal et de 1,5 point par mètre pour le grand tremplin. Ce chiffre a été augmenté (le barème était auparavant de 1,2 point par mètre). Ces points s'appliqueront aussi bien à la compétition individuelle qu'à la compétition par équipe.
NOTATION DES SAUTS
Les règles de l'épreuve de saut du combiné nordique sont les mêmes que celles de l'épreuve de saut normale, c'est-à-dire que les résultats sont calculés à partir de la distance parcourue et de la note de style obtenue.
Note de longueur
La distance parcourue par un sauteur est mesurée le long de la courbe de la zone de réception à partir du point d'envol jusqu'à l'endroit exact où les pieds du sauteur ont touché la zone de réception ou, si la réception est effectuée dans la position du télémark, jusqu'au point situé au milieu de la distance séparant les deux pieds au moment de l'entrée en contact avec la zone de réception. Des caméras vidéo enregistrent la distance parcourue à chaque saut. Une fois que la distance a été mesurée (en mètres), ce chiffre est converti en une note de longueur. La note de longueur est liée au point K de l'épreuve (le « K » de point K correspond à un point bien précis sur le tremplin olympique).
Pour le tremplin normal, un saut jusqu'au point K vaut 60 points. Chaque mètre au-delà ou en deçà de cette distance se traduit par l'ajout ou le retrait de 2,0 points.
Pour le grand tremplin (K125), un saut jusqu'au point K (125 mètres) vaut là encore 60 points. Chaque mètre au-delà ou en deçà de cette distance se traduit par l'ajout ou le retrait de 1,2 point.
Note de style
La note de style de chaque saut est évaluée sur une échelle de 0 à 20 par cinq juges désignés par la Fédération internationale de ski (FIS). La note la plus élevée et la note la plus basse sont éliminées; un concurrent ne peut par conséquent gagner que 60 points de style par saut au maximum. Le style est déterminé par la puissance, la hardiesse, la précision et la fluidité du saut ainsi que par la maîtrise de soi du sauteur, lesquels découlent de l'envol, du vol, de la réception et du dégagement.
Normes d'évaluation et pénalités
Un juge part de la note de style maximale, 20 points, puis retire des points en fonction des erreurs commises, le cas échéant.
1. L'envol et le vol
Les sauteurs doivent :
- réaliser un mouvement hardi et agressif lors de l'envol
- se mettre rapidement et en douceur dans la position de vol optimale
- se préparer à réaliser une réception précise
Retrait de points :
- Pour cette catégorie de fautes, au plus cinq points peuvent être retirés
2. La réception
Les sauteurs doivent :
- parvenir à une position de vol stable
- plier les genoux et séparer les jambes juste avant de toucher le sol
- tenter de réduire l'impact afin de se réceptionner en douceur
- réaliser une réception en position de télémark
Retrait de points :
- Pas de réception en position de télémark (2 points retirés)
- Au plus, 5 points peuvent être retirés pour la réception
3. Le dégagement
Les sauteurs doivent :
- après avoir réalisé une réception en position de télémark, rester dans cette position sur une courte distance (environ 10 à 15 mètres)
- puis relever le haut du corps, passer la courbe de transition et passer la ligne de chute dans une position de corps plus haute mais stable et relâchée avec les skis parallèles et ou en chasse-neige
- si les skis sont parallèles, ils ne devraient pas être écartés l'un de l'autre de plus de deux largeurs de ski.
Retrait de points :
- le retrait maximum de points pour l'ensemble des fautes commises est de 7 points
Bien que les deux notes (longueur et style) soient calculées en fonction d'un barème comprenant 60 points - la note de style la plus élevée est 60 et la note de longueur correspondant au point K est de 60 points - la portion de la note correspondant à la distance parcourue est légèrement plus importante, car il possible d'obtenir plus de 60 points pour avoir sauté au-delà du point K, ce que la plupart des plus grands sauteurs sont en mesure de faire.
TIRAGE AU SORT
Pour la phase de saut des épreuves individuelles et de sprint, l'ordre de départ se fera dans l'ordre inverse du classement mondial pour l'année en cours au moment des Jeux olympiques. Le leader du classement s'élancera donc en dernier. Les concurrents n'ayant pas de points au classement mondial seront répartis en différents groupes, avant les concurrents ayant des points. Pour la phase de saut de l'épreuve par équipe, l'ordre de départ correspondra à l'inverse du classement des pays lors des Championnats du monde (2013). Un tirage au sort aura lieu pour les pays qui n'ont pas participé aux Championnats du monde ou qui n'y ont participé qu'en partie. Étant donné qu'il y a quatre skieurs par équipe, les sauts se font par cycle. Ainsi, le numéro de l'équipe d'un concurrent va déterminer le moment auquel il va s'élancer. S'il y a 12 nations par exemple, les skieurs de l'équipe ayant reçu le numéro 4 vont s'élancer en 4e, en 16e, en 28e et en 40e position.
Equipement
Pour le saut à ski
Pour la course de ski de fond
Copyright Sportquick/Promedi
Plus de participations
Les plus médaillés en Combiné Nordique (individuel et par équipes)
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Or
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Argent
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Bronze
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Total
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Jörgen Graabak NOR | 4 | 2 | 6 | |
Eric Frenzel ALL | 3 | 2 | 2 | 7 |
Felix Gottwald
AUT
|
3
|
1
|
3
|
7
|
Samppa Lajunen
FIN
|
3
|
1
|
1
|
5
|
Ulrich Wehling RDA | 3 | 3 | ||
Takanori Kono JAP
|
2
|
1
|
|
3
|
Ronny Ackermann
ALL
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|
3
|
|
3
|
Klaus Sulzenbacher AUT
|
|
1
|
3
|
4
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Bjarte Engen Vik NOR
|
2
|
1
|
1
|
4
|
Johannes Rydzek ALL | 2 | 1 | 1 | 4 |
Fabian Riessle ALL | 1 | 2 | 1 | 4 |
Johan Gröttumsbraten NOR
|
2
|
|
1
|
3
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Fred Börre Lundberg NOR | 2 | 1 | 3 | |
Hippolyt Kempf SUI
|
1
|
1
|
1
|
3
|
Hannu Manninen FIN
|
1
|
1
|
1
|
3
|
Johnny Spillane USA | 3 | 3 |