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© AFP/Mike Ehrmann
Tony Parker
(d) essaie de surprendre Chris Bosh
lors du match N.3 de la finale NBA, le 11 juin 2013 à San Antonio
Tony Parker , victime d'une petite élongation à la cuisse droite mardi lors de la victoire de San Antonio face à Miami (113-77) en finale NBA, est incertain avant le quatrième match, jeudi, et n'a pas exclu de devoir faire l'impasse sur la rencontre.
"Je n'aurais pas pu jouer si le match avait été aujourd'hui (mercredi) mais pour demain (jeudi), on verra au dernier moment, juste avant le match", a expliqué Parker après l'entraînement des Spurs, auquel il n'a pas pris part.
"C'est une petite blessure, ce ne sera pas la première fois que je joue avec une blessure et ce ne sera pas la dernière", a-t-il ajouté.
Mais le meneur des Spurs, qui joue sa quatrième finale NBA, n'a pas non plus exclu de reposer sa blessure en vue du match N.5 dimanche. "Peut-être, a-t-il répondu. On verra avec +Pop+ ( Gregg Popovich , son entraîneur) ce qu'on va faire."
"Je veux attendre le dernier moment, voir comment il se sent dans la journée et évaluer à quel point son état de santé peut affecter l'équipe, en bien ou en mal, avant de prendre une décision", a expliqué Popovich.
L'IRM passée par Parker mercredi a révélé une légère élongation (niveau 1) de la cuisse droite. La veille, le Français a ressenti une douleur "bizarre" dans le troisième quart-temps de la rencontre, au moment où San Antonio se détachait au score et il n'a pas voulu prendre de risque. "J'espère que ce n'est rien de grave, juste une fatigue du muscle ou une crampe", avait-il dit.
Parker n'avait joué que 8 minutes après la mi-temps (pour 1 passe décisive). Avant la pause, il avait compilé 6 points et 7 passes en 19 minutes. San Antonio menait de 23 points quand il est sorti pour de bon.
Son panier à trois points en coin, à 26 secondes de la fin du deuxième quart temps alors que le score était de 44-44, a été le point de départ de l'envolée des Spurs après la pause (28-7 en moins de dix minutes).
Si Parker ne devait pas jouer, ce serait un coup dur pour les Spurs, qui dépendent beaucoup du Français de 31 ans, devenu le "général" de l'équipe.
Il est le meilleur marqueur des Spurs cette saison (21,3 pts de moyenne en play-offs), leur meilleur passeur (7) et le dépositaire de leur jeu. Sans parler de la confiance contagieuse qu'il insuffle à ses coéquipiers.
Au premier match, à Miami, il avait offert la victoire aux Spurs avec 21 points et un un tir décisif à 5 secondes de la fin (92-88), après une action impossible et un brin de chance, celle qui sourit aux audacieux.
Surveillé comme le lait sur le feu par Miami, il est l'objet de prises à deux permanentes, ce qui ouvre de bonnes positions de shoot à des joueurs comme Gary Neal ou Danny Green, très en vue depuis le début de la finale.
"Nous avons besoin de +TP+, a souligné mercredi l'ailier remplaçant Neal (24 points dans le match N.3), un des grands bénéficiaires de la défense serrée de Miami sur Parker. Il a été notre meilleur joueur toute la saison. Il marque des points, facilite le jeu, il nous amène de la confiance et de la solidité sur le terrain. Je suis sûr qu'il fera tout pour être sur le parquet (jeudi)."
Sans Parker, la balle reviendrait probablement plus souvent dans les mains de l'Argentin Manu Ginobili , pourtant en difficulté depuis le début de la finale (8 pts par match à 37% de réussite), car le meneur remplaçant des Spurs, Cory Joseph, est probablement encore tendre pour être titulaire en finale NBA.
L'arrière Français Nando De Colo pourrait par ailleurs être sur la feuille de match pour la première fois de la finale.
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