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© AFP/EZRA SHAW
L'entraîneur de Golden State Steve Kerr
donne des instructions lors du match NBA face aux Portland Trail Blazers, le 19 avril 2017 à Oakland (Californie)
Et une première de plus pour Golden State ! Les Warriors défient LeBron James et les Cleveland Cavaliers en finale à partir de jeudi sans leur entraîneur Steve Kerr , souffrant, une situation inédite qui ne les a pas empêchés de balayer tour à tour Portland, Utah et San Antonio.
"Ce n'est pas facile, mais tout le monde fait manifestement du bon boulot, on dirait même que cela nous réussit: quand je ne suis pas là, notre bilan doit être de 108 victoires pour deux défaites", a plaisanté Kerr cette semaine.
Déjà absent une bonne partie de la saison régulière 2015-16 (43 matches), il a laissé la direction de son équipe à son adjoint Mike Brown après le match N.2 du 1er tour des play-offs contre Portland.
L'entraîneur des Warriors, en poste depuis juin 2014, ne sera pas sur son banc pour le match N.1 de la finale 2017, qui, comme en 2015 et 2016, oppose son équipe à Cleveland.
Depuis l'été 2015, il est en proie à de graves problèmes de santé: quelques semaines seulement après le titre 2015, Kerr, 51 ans, se fait opérer du dos, abimé par ses 16 saisons en NBA sous le maillot de Cleveland, Orlando, Chicago et San Antonio. Mais l'intervention ne le soulage pas, bien au contraire.
En plus de douleurs au dos, il souffre maintenant de violentes migraines, de vertiges et nausées. Ses médecins établissent qu'il a été victime durant l'opération d'une fuite du liquide céphalo-rachidien. Il doit repasser entre les mains d'un chirurgien quelques semaines après la première intervention et une troisième fois il y a trois semaines alors que son équipe disputait le 2e tour des play-offs 2017.
- 'Je suis OK' -
"Je suis OK, mais je ne suis pas assez bien pour diriger l'équipe. Pendant les 82 matches de la saison régulière, ça allait, mais ça a empiré pour une raison que j'ignore lors des deux premiers matches contre Portland. J'avais tellement mal...", a expliqué l'ancien coéquipier de Michael Jordan avec qui il a remporté trois titres NBA (1996, 1997, 1998).
Mais Kerr, comme il l'a déjà fait lors de la finale de conférence contre San Antonio (4-0), sera bien à l'Oracle Arena, dans les vestiaires devant un écran télévision, pour le choc d'ouverture contre Cleveland: avant le match et à la pause, il distillera ses consignes à son équipe.
"J'ai participé à toutes les réunions, à toutes les séances vidéo, à tous les entraînements depuis le début de la série contre San Antonio. Je parle beaucoup à l'équipe et je crois que c'est important, même si c'est étrange et bizarre", a-t-il constaté.
"Mais on a réussi à trouver un équilibre, Mike (Brown) est incroyable, c'est lui qui prend les décisions en match", a rappelé Kerr, en référence à son adjoint, ancien entraîneur de... Cleveland (2005-10 et 2013-14) et des Lakers (2011-12).
A l'entendre, Brown n'a aucun mérite: "Cette équipe porte l'empreinte de Steve. Dès notre premier entraînement cette saison, il a insisté sur le fait qu'on pouvait, avec notre puissance offensive, dominer n'importe quelle équipe", a-t-il rappelé.
Golden State avait abordé la finale 2016 avec un Stephen Curry diminué par une blessure à un genou. Aucune inquiétude à ce niveau-là cette fois, mais Brown a été victime en début de semaine d'une intoxication alimentaire.
"La bonne nouvelle, c'est que l'équipe est en forme. La mauvaise, c'est que les entraîneurs tombent comme des mouches", a souri Kerr.
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