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© AFP/Patrick Hertzog
L'Américain de Nanterre David Lighty (g) face au Strasbourgeois John Shurna, lors du match N.1 de la finale de Pro A, le 29 mai 2013 à Strasbourg.
Nanterre, corrigé par Strasbourg (55-89) mercredi lors du premier match de la finale de ProA de basket, va devoir montrer un visage bien plus conquérant lors de la rencontre N.2 pour rendre un peu de suspense à cette série, vendredi (19h00) en Alsace.
Depuis le début des play-offs, Nanterre, le deuxième plus petit budget de ProA, avait fait marcher le petit monde du basket hexagonal sur la tête, en sortant tour à tour Gravelines, la meilleure équipe de la phase régulière, et Châlon-sur-Saône, le champion en titre.
Mais mercredi, l'atterrissage a été brutal pour la JSF, tombée sur une équipe de Strasbourg plus physique, plus adroite et tout simplement plus complète. Cette défaite est la plus large jamais concédée en finale de ProA depuis la création de la Ligue (LNB) lors de la saison 1987-1988.
"On a rendu très vite les armes et je me suis demandé si on les avait prises en mains pour combattre, a commenté jeudi l'entraîneur de Nanterre, Pascal Donnadieu. Il faut qu'on bataille. Sur le début des play-offs, on s'est transcendé et là, sur le premier match, on a subi les événements."
Si les Nanterriens ont probablement lâché du lest en fin de partie, pour mieux se concentrer sur le match suivant, ils vont devoir faire parler leur orgueil vendredi et réagir. Avant même de penser à la victoire -cette finale se joue au meilleur des cinq manches et Nanterre recevra mardi lors du match N.3- la JSF doit d'abord rappeler à tous qu'elle n'a pas usurpé sa place en finale.
Le défi est énorme pour les Franciliens, qui souffrent d'un déficit de taille presque impossible à combler dans le secteur intérieur. Mercredi, le duo strasbourgeois Alexis Ajinça/ Ricardo Greer a régné en maître dans la raquette (30 points, 15 rebonds à eux deux).
Mais s'il lui sera difficile de contenir l'attaque adverse, l'équipe de Pascal Donnadieu doit s'appliquer à retrouver son jeu offensif, basé sur un rythme élevé, la transition, pour remettre ses shooteurs dans l'état d'euphorie qu'ils avaient connu en quart puis en demie.
"Ils vont avoir une réaction d'orgueil, de fierté, ce sont des compétiteurs, on n'a pas le choix que d'essayer de refaire le même match", a prévenu de son côté l'entraîneur de la SIG, Vincent Collet .
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