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© AFP/Francois Guillot
John Cox (à gauche) et Louis Labeyrie (à droite) du Paris-Levallois face au joueur de Strasbourg Alexis Ajinca (centre) lors de la Leaders Cup à Marne-la-Vallée, le 16 février 2013
Strasbourg et Gravelines se retrouvent dimanche à Disneyland Paris pour une finale de Leaders Cup idéale entre les deux équipes françaises pratiquant le meilleur basket du moment.
Après des années de révolution permanente, de coups de théâtre et de surprises majuscules, l'ex-Semaine des As est arrivée à l'âge de raison en proposant pour la deuxième année de suite une finale parfaitement logique.
Co-leaders de la ProA, arrivés sur des séries de victoires impressionnantes, Gravelines et Strasbourg ont été fidèles au rendez-vous avec des succès parfaitement maîtrisés sur le Mans (70-60) et le Paris-Levallois (77-63).
Comme en quarts de finale, les deux vaisseaux amiraux de la ProA ont dominé leur sujet de A à Z, écrasant la concurrence avec une intensité défensive de tous les instants et un jeu parfaitement récité en attaque.
"C'est la finale idéale entre les deux premiers du championnat. Pour nous c'est une belle perf'. On n'était pas venus ici pour faire les figurants. Maintenant on veut aller au bout", a réagi le pivot alsacien Alexis Ajinça dont les 14 points et 4 rebonds ont bien aidé son équipe à remporter une douzième victoire de suite, toutes compétitions confondues.
Toujours invaincue en 2013, la SIG, qui est allée s'imposer à Gravelines en Coupe de France il y a dix jours, partira favorite dimanche puisque même l'absence de son meilleur marqueur Gérald Fitch, touché au genou gauche vendredi et forfait samedi, ne semble pas la perturber outre-mesure.
Avec Ajinça, son meneur Louis Campbell (23 points, 4 passes) et l'expérience des frères Greer ou d'Aymeric Jeanneau, la troupe de Vincent Collet a de jolis arguments à avancer et il faudra le meilleur Gravelines pour les contrer.
Si le BCM, qui reste sur six victoires en ProA, joue comme samedi, il aura ses chances. Surtout si le meneur américain Dwight Buycks, excellent depuis le début de la saison, continue sur ce rythme (20 points, 5 rebonds et 2 passes).
© AFP/Francois Guillot
Le joueur de Gravelines Dwight Buycks (au centre) face à Edwin Jackson
, joueur de Lyon-Villeurbanne, lors de la Leaders Cup, le 16 février 2013 à Marne-la-Vallée
Moins flamboyant peut-être que la saison passée, l'équipe nordiste affiche un comportement plus mûr, plus prudent aussi, et au final très équilibré.
"On n'a pas la même équipe que l'année dernière où on avait une vraie force de frappe. On sait qu'on ne va pas gagner tous nos matches de vingt points mais on est plus sérieux", a commenté le capitaine Yannick Bokolo .
L'équipe nordiste aura l'avantage de l'expérience puisque c'est sa troisième finale de suite dans la compétition après sa victoire en 2011 et sa défaite face à Chalon-sur-Saône l'année dernière en finale à Roanne.
Pour Strasbourg ce sera une grande première dans un tournoi longtemps indomptable. Dimanche, la SIG aspire tout simplement à devenir le dixième vainqueur différent en onze éditions depuis 2003.
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