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© AFP/Clive Mason
La fondeuse estonienne Kristina Smigun-Vaehi célèbre sa médaille d'argent, le 15 février 2010 à Whistler au Canada
La fondeuse estonienne Kristina Smigun-Vaehi, double championne olympique aux Jeux de Turin et désormais à la retraite, a démenti qu'un de ses échantillons de 2006 ait été positif lors d'une nouvelle analyse effectuée en 2013, contrairement à ce qu'a affirmé un site internet russe.
"En décembre 2013, j'ai été informée qu'aucune substance interdite n'avait été trouvée dans l'échantillon A que j'avais fourni il y a huit ans pendant les Jeux de Turin et qui a été de nouveau analysé en 2013 par le Comité international olympique (CIO). Mais il contenait prétendument des molécules qui ont fait naître des soupçons", a déclaré Smigun-Vaehi dans un communiqué.
L'ex-championne, âgée de 36 ans, a réaffirmé vendredi à la télévision estonienne qu'elle n'avait "jamais utilisé de substances interdites".
Le site internet russe d'information sportive Ves Sport a rapporté jeudi qu'"un ou deux" fondeurs estoniens avaient été contrôlés positifs lors de nouveaux tests effectués en 2013 par le CIO sur des échantillons prélevés aux Jeux de Turin en 2006.
Le médecin de l'équipe de ski de fond estonienne aux Jeux de Sotchi Mihkel Mardna, qui s'occupait de Smigun-Vaehi en 2006, s'est refusé à tout commentaire.
Un membre de l'agence antidopage estonienne, Kristjan Port, a quant à lui déclaré vendredi à des journalistes qu'on lui avait demandé de se taire. "Il y a un différend au sein de l'agence antidopage estonienne à propos de ce que nous devons dire ou pas", a-t-il dit.
Smigun-Vaehi était devenue la première médaillée d'or de l'histoire de l'Estonie aux jeux Olympiques d'hiver en gagnant le 15 km poursuite. Elle avait récidivé quelques jours plus tard dans le 10 km classique. Quatre ans après à Vancouver, elle avait fini deuxième du 10 km libre.
Elle a pris sa retraite sportive en 2010, à l'âge de 33 ans, pour passer plus de temps avec sa famille.