Happy Birthday : |
© AFP/SCOTT OLSON
Des supporters des Chicago Cubs dans les tribunes de leur stade, Wrigley Field, lors du match N.5 de la finale de la Ligue majeure américaine face à Cleveland, le 30 octobre 2016
Les Chicago Cubs n'ont pas dit leur dernier mot et peuvent toujours espérer mettre fin à la malédiction qui les prive depuis 1908, soit la plus longue disette du sport professionnel américain, du titre suprême du baseball.
Pour le plus grand plaisir de leurs supporteurs survoltés dans les tribunes de leur stade, Wrigley Field, et de toute une ville, les Cubs ont relancé dimanche les World Series, la finale de la Ligue majeure de baseball (MLB).
Ils ont remporté le match N.5 (3-2) face aux Cleveland Indians et ramené le score de cette finale qui se dispute au meilleur des sept matches à trois victoires à deux, toujours en faveur de Cleveland.
Même si les Cubs n'ont toujours pas le droit à l'erreur, ils ont offert une victoire attendue depuis... 1945, date de leur dernier succès à domicile dans un match des World Series.
"On n'a jamais eu l'impression de disputer un match couperet, on a réussi un grand match", a insisté Kris Bryant, auteur d'un home-run dans la quatrième manche qui a fait basculer le match.
Les Indians peuvent remporter le titre suprême pour la première fois depuis 1948 mardi lors du match N.6 qui aura lieu dans leur stade.
Si Chicago devait remporter ce match et revenir à la hauteur de Cleveland, le septième et dernier match se disputerait mercredi, toujours dans le stade des Indians.
Cleveland avait pourtant idéalement débuté cette rencontre en prenant l'avantage dès le deuxième inning (1-0), mais les Indians ont sombré dans la quatrième manche en laissant Chicago marquer à trois reprises.
Les Cubs, surnommés les "perdants magnifiques", ont un sacré défi à relever en raison de leur histoire, mais aussi des statistiques : parmi les 46 équipes qui ont été menées 3 à 1 dans les World Series, seulement six ont réussi à décrocher au final le titre, la dernière étant Kansas City en 1985.
"Pourquoi on n'y arriverait pas ? C'est d'ailleurs un peu notre marque de fabrique : on joue mieux quand on a le dos au mur", a insisté Bryant.