Né le 7 août 1942 à Santa Fe, Argentine

Décédé le 8 janvier 1995

Carrière professionnelle : du 6 février 1963 au 30 juillet 1977. 

Entraîneur : Amilcar Brussa

Elu boxeur de l'année en 1972 par Ring Magazine

Champion du Monde des moyens du 7 novembre au 30 juillet 1977.

100 Combats - 87 Victoires dont 59 avant la limite - 3 Défaites - 9 Nuls - 1 No-Contest.

15 Combats en championnat du Monde - 15 Victoires dont 11 avant la limite.

L'un des meilleurs boxeurs de tous les temps.

La vie de Carlos Monzon commença dans ce qui était à l'origine une petite ville, Santa Fe. Adolescent, il montrait un intérêt certain pour la boxe.

Passé professionnel le 6 février 1963, son début de carrière ne laissait rien présager sur le boxeur qu'il allait devenir, étant battu 3 fois lors de ses 20 premiers combats. Toutefois, il progressa contre des boxeurs locaux, et commença à se construire une palmarès impressionnant.

Puisque la majeure partie de ses combats avaient lieu contre des boxeurs locaux, les spécialistes de la boxe n'accordaient que peu de crédit à Monzon, si ce n'est le fait d'être un bon boxeur.

Le champion du Monde des moyens, Nino Benvenuti, qui avait une longue carrière incluant un titre mondial dans 2 catégories, lui accorda une chance mondiale.

Personne, à part Monzon lui-même, ne lui accordait une chance de battre Benvenuti. Et le 7 novembre 1970, Monzon appliqua un pressing dès le début du combat, et dans le douzième round, il mit KO Benvenuti pour s'emparer du titre de champion du Monde des moyens.

Le peuple Argentin vénéra son champion. Lors de la revanche, le 8 mai 1971, Monzon mit KO Benvenuti en 3 rounds, à Monaco.

Monzon défendit son titre à plusieurs reprises, dont 2 fois contre l'ancien champion du Monde, Emile Griffith , 2 fois contre Jean-Claude Bouttier , contre Bennie Briscoe et Jose Napoles.

Cependant, le mauvais côté de Monzon commençait à apparaître. En 1973, Monzon reçut une balle dans la jambe, tirée par son épouse, ce qui nécessita une opération chirurgicale qui dura 7 heures, afin d'extraire la balle. Il resta avec son épouse, mais battait toujours sa femme, et cela devint public car il fut souvent convoqué au commissariat de police pour cela.

Il s'attaqua aussi aux paparazzis, certains devant être hospitalisés après avoir été frappés par Monzon. Monzon divorça puis se remaria peu de temps après.

Monzon fut destitué par la WBC pour ne pas avoir défendu son titre contre son challenger, Rodrigo Valdez. Monzon conserva son titre WBA, et le 26 juin 1976, il affronta Valdez, devenu champion WBC, pour l'unification du titre.

Le frère de Valdez fut été tué par balle une semaine avant le combat, et il ne souhaitait pas combattre. Le contrat étant signé, le combat eut lieu à Monaco et Monzon a battu un Valdez absent, aux points, unifiant de nouveau le titre mondial.

Une revanche eut lieu le 30 juillet 1977. Cette fois, Valdez avait la volonté de gagner. Il envoya Monzon à terre au premier round, et Valdez mena la première moitié du combat. Monzon, effectua un retour brillant, et remporta les 8 dernier rounds, arrachant la décision des juges pour conserver son titre et remporter sa quatorzième défense victorieuse.

Monzon prit sa retraite après ce combat. Il conserva son titre pendant presque 7 ans et établit un record pour la catégorie, de 14 défenses victorieuses.

A la retraite, Monzon mena une vie tranquille, aux yeux du public. Toutefois, les brimades envers sa deuxième femme continuaient. Et un jour de 1989, il lui infligea une telle correction, qu'effrayée, elle courut au balcon de leur appartement, situé au 2eme étage. Il la suivit et, selon la police Argentine, l'a saisie par le cou puis poussée. Elle fut mortellement blessée. Il fut condamné à 11 ans de prison. Au moment de la sentence, Monzon n'éprouva aucun remords.

En 1995, la justice lui accorda un congé pour le week-end, pour rendre visite à sa famille et à ses enfants, et sur le chemin du retour, il eut un accident de voiture et fut tué sur le coup. Des rumeurs disant que Monzon s'était suicidé ont couru, mais cela resta une rumeur.

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