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La suspension du laboratoire national antidopage de Pékin, annoncée jeudi par l'Agence mondiale antidopage (AMA) pose des problèmes à la Fédération internationale de tir à l'arc qui organise la semaine prochaine une étape de la Coupe du monde à Shanghai, a indiqué vendredi son secrétaire général.
Cette suspension "tombe très mal pour nous car nous avons une épreuve la semaine prochaine à Shanghai", a déclaré à l'AFP le Belge Tom Dielen, secrétaire général de la Fédération internationale de tir à l'arc (FITA) basée à Lausanne.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a suspendu jeudi pour quatre mois l'accréditation du laboratoire national antidopage de Pékin, parce qu'il ne satisfaisait pas aux exigences de qualité pour l'analyse des contrôles, et ce à quatre mois de l'ouverture des JO de Rio.
"On est en train de voir ce qu'on va faire car des tests seront réalisés. On est en contact avec Chinada (l'Agence chinoise antidopage, ndlr). On va envoyer les échantillons à Tokyo, Bangkok ou je ne sais pas où, mais il faut qu'on trouve une solution", a ajouté M. Dielen, en marge de la convention SportAccord, qui réunit près d'une centaine de fédérations sportives internationales.
Pour M. Dielen, la suspension du laboratoire chinois est "un bon signe car tous les laboratoires doivent montrer qu'ils respectent les procédures".
Le secrétaire général de la FITA voit cette décision "plutôt comme un renforcement du système, c'est une bonne chose pour la crédibilité", a-t-il ajouté. "Cela signfie que les résultats que l'on recevra dans les prochains mois seront issus de tests fiables".
La première étape de la Coupe du monde de tir à l'arc à Shanghai, du 26 avril au 1er mai, n'offre pas de quotas pour les jeux Olympiques contrairement aux étapes suivantes à Medellin (Colombie) et Antalya (Turquie), a précisé la FITA.
- "Protéger les athlètes propres" -
Selon l'AMA, le laboratoire de Pékin n'est pas parvenu à respecter certaines normes internationales des laboratoires (ISL).
La semaine dernière, l'Agence avait retiré l'accréditation au laboratoire de Moscou après l'avoir suspendu en novembre à la suite des recommandations d'une commission d'enquête indépendante sur le scandale mêlant dopage et corruption en Russie.
Pour Brian Cookson, président anglais de l'Union cycliste internationale (UCI), "il est clair que l'AMA fait son travail de façon très efficace et observe de près les laboratoires et je salue ces efforts".
"Il est important de continuer à faire tout notre possible pour protéger les athlètes propres. Les agences nationales antidopage, les comités olympiques nationaux et tous les organes concernés doivent faire de leur mieux pour soutenir l'AMA", a encore estimé M. Cookson, interrogé par l'AFP à Lausanne.
"Nous soutenons à plus de 100% la lutte antidopage et ce combat est important pour l"intégrité des jeux Olympiques", a ajouté Patrick Baumann, membre suisse du Comité international olympique (CIO) et élu vendredi à la présidence de SportAccord.
"L'AMA fait un excellent travail pour s'assurer que tous les laboratoires font ce que nous attendons d'eux", a ajouté M. Baumann, également secrétaire général de la Fédération internationale de basketball (FIBA).