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La longue journée de Kitzbühel (ouest de l'Autriche), avec deux épreuves au programme, a couronné vendredi le tenant du titre Alexis Pinturault en super-combiné et l'Italien Dominik Paris , en super-G, la course de vitesse comptant pour l'épreuve combinée.
Vingt-cinquième le matin, le Français a profité de ses qualités de slalomeur pour devancer au final l'Autrichien Marcel Hirscher , 44e en super-G, et le Tchèque Ondrej Bank, qui signe son premier podium à 34 ans en Coupe du Monde, de 69 et 94/100e.
Les rangs s'étaient éclaircies pour la manche de slalom, les cadors des émotions fortes, dont Paris et son dauphin du jour, l'Autrichien Matthias Mayer (à 6/100e), ayant renoncé aux piquets serrés, afin de se concentrer pour l'épreuve reine des épreuves du Hahnenkamm, la descente samedi.
"Après le super-G, tout le monde me voyait comme le grand gagnant du jour. Ce n'était pas vraiment facile, surtout que je m'élançais derrière, alors que Marcel partait dans les bons dossards. Et le terrain s'est dégradé", a expliqué Pinturault, après la 8e victoire de sa carrière sur le circuit majeur, la 1re cette saison.
"Ce premier succès, c'est le travail qui paie depuis le début de la saison. Tout ce que j'ai pu mettre en place depuis le début de l'année", a ajouté le vainqueur.
Le Savoyard de Courchevel revient à la troisième place du classement général de la Coupe du Monde, à 305 points de Hirscher, qui a réalisé la bonne opération du jour.
- Jansrud en retrait -
En effet, profitant de la journée médiocre de Kjetil Jansrud , le Salzbourgeois devance désormais le Norvégien de 182 points. Dominateur de la vitesse en début de saison (4 succès avant Noël) et le plus rapide lors des deux entraînements en vue de la descente, le Scandinave a pris seulement la 7e place du super-G. D'autant plus décevant que le tracé, tout en vitesse, avait été dessiné par son entraîneur.
"Gagner deux fois à Kitzbühel, c'est fantastique. La première fois reste le moment le plus fort de ma carrière, mais la victoire d'aujourd'hui est néanmoins belle, d'autant que je m'y attendais pas spécialement. A l'évidence cette pente me convient", a expliqué Dominik Paris , 25 ans.
La première fois, c'était il y a deux ans, au bout de la descente qui fait référence en ski alpin. Et puis le costaud du Val d'Ultimo (la Vallée du Dernier), était content d'avoir effacé rapidement le seul point noir de son début de saison, la 19e place dimanche dernier à Wengen (Suisse) pour la plus longue descente de la Coupe du Monde.
Sur un parcours exigeant engagement et sens tactique, le skieur du Haut-Adige (nord-est) a confirmé ses grands progrès dans la discipline d'instinct, grâce à une préparation intensive en géant l'été dernier.
Et puis Matthias Mayer ne s'est pas étendu sur la marge infime de 6/100e. "C'était le même écart qui m'avait fait gagner l'or olympique en descente (aux dépens de l?Italien Christof Innerhofer , ndr)", a-t-il rappelé pour se consoler.