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Et de deux pour Kjetil Jansrud : vainqueur la veille de la descente, le Norvégien a récidivé dimanche à Lake Louise (Canada) en super-G pour s'offrir une cinquième victoire en Coupe du Monde de ski alpin.
Par moins 30 degrés, le champion olympique de la discipline a devancé, pour un podium de choix, l'Autrichien Matthias Mayer et l'Italien Dominik Paris , de 29/100e et 31/100e.
Deuxième ex aequo samedi, son premier podium sur le circuit majeur, le Chamoniard Guillermo Fayed n'a pas, lui, doublé la mise. Avec un dossard 63 impossible, Fayed a payé par une sortie la piste dégradée et une prise de risques maximale.
Si la station de l'Alberta lui avait déjà offert deux podiums (2012 et 2013), Adrien Théaux a été mis à terre par une faute d'attaque. Et le skieur de Val Thorens a échoué à la 26e place. Le jeune Alexis Pinturault , venu chercher des points dans la course au gros globe, est reparti bredouille. La pente de Beaver Creek (Etats-Unis) lui sera plus favorable le week-end prochain.
Finalement, c'est le vétéran Johan Clarey qui s'en est le mieux sorti : le Haut-Savoyard, dixième de la descente, a terminé huitième du super-G, un de ses meilleurs résultats dans la discipline d'instinct.
Un Viking peut en cacher un autre. Le roi de la vitesse Aksel Lund Svindal opéré il y a six semaines au talon d'Achille gauche, son cadet s'est glissé sans problème dans la combinaison du vainqueur.
- Jansrud inarrêtable -
Depuis ses deux médailles aux jeux Olympiques de Sotchi, dont le bronze en descente, on n'arrête plus le skieur de Stavanger. A son retour de Russie, il avait déjà enfilé deux victoires sur la piste norvégienne de Kvitfjell.
"Remporter deux victoires en un week-end, ce n'est pas totalement incroyable, mais déjà un peu surprenant. Je savais hier (samedi) que j'étais dans une très bonne forme. Je voulais skier vite aujourd'hui (dimanche). Ce sont de bonnes sensations", a déclaré le double vainqueur.
"Je fais aussi bien que Svindal en 2012 ? Oui, mais il faut relativiser. Aksel a déjà gagné six fois ici", a ajouté Jansrud, désormais leader au classement général.
Pourtant le Nordique reste prudent quand on évoque le gros globe, depuis trois ans dans les mains de l'Autrichien Marcel Hirscher , qui délaisse pour le moment la vitesse. Et de consentir néanmoins : "Si j'arrive à conserver ma forme en descente et en super-G, peut-être qu'en fin de saison ça jouera, mais pour le moment, ce n'est pas un but."
Revenant de blessure, Mayer, champion olympique de descente à Rosa Khoutor, a vite retrouvé ses sensations, lui le technicien raffiné, sur une pente plutôt taillée pour les glisseurs.
"L'année dernière, j'avais déjà terminé deuxième, avec le meilleur temps au dernier intermédiaire, et Aksel (Lund Svindal) m'était passé devant", a rappelé le skieur de Carinthie.
L'Autriche a impressionné par sa densité avec quatre représentants dans les six premiers, dont Otmar Striedinger, qui a échoué à 1/100e de Paris. Mais c'est loin d'une surprise : il y a un an, la "Wunderteam" avait placé cinq hommes dans le Top 10.