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L'ancienne championne olympique allemande de patinage de vitesse Claudia Pechstein s'est joint mercredi au flot de critiques visant Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), après sa décision de ne pas suspendre le Comité olympique russe des Jeux de Rio.
"A mes yeux, Bach peut être acheté politiquement", a déclaré Pechstein, cinq médailles d'or à son actif entre 1994 et 2006, à l'agence SID, filiale de l'AFP.
"Il ment au monde quand il prône publiquement qu'il est nécessaire de respecter la présomption d'innocence de tous les athlètes", a argumenté celle qui avait été suspendue deux ans pour dopage en 2009 à cause d'anomalies dans son passeport biologique.
"Dans mon cas, il n'y a jamais eu de présomption d'innocence", a affirmé la patineuse, qui a toujours contesté sa suspension, clamant, médecins à l'appui, que ces anomalies étaient dues à une maladie congénitale.
"J'ai été condamné sans aucune justification, sans aucune preuve, juste à cause d'un calcul de probabilités absurde", a-t-elle assuré.
En qualifiant de "lâche" la décision du CIO de ne pas exclure le Comité olympique russe dans son ensemble, Pechstein s'est joint à d'autres athlètes allemands qui ont exprimé leur colère envers le président de l'instance olympique.
Bach "fait partie du système de dopage", a déclaré le champion olympique du disque Robert Harting mardi.
"Je peux comprendre sa réaction (celle de Harting, ndlr). Parfois on peut avoir honte d'appartenir à un tel système", a estimé l'athlète Thomas Röhler, spécialiste du javelot.